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Ewa

Les taxis volants prennent du plomb dans les hélices

Volocopter-taxi volant

La France s’éloigne-t-elle du podium de la mobilité urbaine aérienne ? Réunis en Conseil de Paris, le 14 novembre, les élus de la ville ont rendu un avis négatif contre le projet d’expérimentation des taxis volants, les eVTOL porté par le groupe Aéroports de Paris avec le constructeur allemand Volocopter, la RATP et la Région Ile-de-France. Ils dénoncent un programme « absurde« , et jugent que c’est une « aberration écologique » avec une consommation d’énergie estimée par le constructeur à 190 kWh pour 100 km (trente fois plus qu’une rame de métro). Le test des taxis volants, à mi-chemin entre drone et hélicoptère, doit se dérouler pendant les Jeux olympiques 2024 de Paris, entre l’aéroport Charles de Gaulle et Paris.

En septembre 2023, l’Autorité environnementale avait déjà tiqué, estimant que l’étude d’impact du « vertiport », la base flottante des taxis volants prévue quai d’Austerlitz, sur la Seine, était incomplète. L’instance avait souligné que les engins constitueraient  « une source de nuisances sonores supplémentaire » pour les riverains déjà exposés aux nuisances du boulevard périphérique, notamment. Et pointé du doigt la consommation d’énergie et le risque pour les passagers.

La balle est maintenant dans le camp du ministère des Transports, qui devrait trancher en début d’année prochaine. Le projet est aussi soumis au feu vert de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) pour la certification de ces nouveaux engins volants.

N.A

Ewa

Des taxis volants seront testés à Pontoise

Volocopter-taxi volant

La zone de tests dédiée aux engins à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) a été inaugurée le 25 novembre sur l’aérodrome de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin, à 35 km au nord-ouest de Paris, par la région Ile-de-France via l’agence Choose Paris Region, le groupe ADP et le groupe RATP, en présence du ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari.

Cette inauguration donne le coup d’envoi des premières expérimentations en conditions réelles, non seulement sur les eVTOL, mais aussi sur tous les éléments permettant, à terme, leur exploitation.

Pour mener à bien ces tests dans les meilleures conditions, le Groupe ADP a effectué en 2021 une série d’aménagements sur le site de Pontoise : zone d’atterrissage et de décollage, postes stationnement, taxiway, adaptation du hangar, etc.

Les principaux défis pour faire émerger ces nouvelles mobilités aériennes en zone urbaine sont ceux de l’acceptabilité, de la sécurité, et de la qualification des usages. Grâce aux tests qui vont se dérouler dans les mois à venir à Pontoise, les partenaires, au côté de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), étudieront différents scénarios de services pré-commerciaux pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 autour de deux lignes : la première entre l’héliport de Paris-Issy-les-Moulineaux et l’aérodrome de Saint-Cyr‑l’Ecole ; la deuxième entre Paris, sur un site qui reste à déterminer, et les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et du Bourget.

En septembre 2020, la structuration d’une filière en Ile-de-France autour des nouvelles mobilités aériennes urbaines (UAM pour Urban Air Mobility) a été lancée à travers un appel à manifestation d’intérêt. Une trentaine d’industriels ont été retenus pour réaliser des tests autour des composantes suivantes : modélisation et mesures acoustiques, phases de vol et intégration dans l’espace aérien, opérations de maintenance et de recharge, ou encore parcours passager.

Pour l’ouverture de la zone d’expérimentation de Pontoise, le 25 novembre, l’entreprise Skyports a effectué un vol de drone dédié à la logistique dans le domaine médical (poches de sang, kits sanitaires). De son côté, Thales a déployé en condition réelle son système embarqué anticollision dans des hélicoptères Hélifirst. Et le constructeur Pipistrel, concepteur du Velis (un avion 100 % électrique), a testé une opération de recharge, grâce au système certifié de la société Green Motion et orchestré par la Fédération Française Aéronautique (FFA). D’autres campagnes de tests suivront. Dès mars 2022, le groupe RATP, en collaboration avec Bruitparif et la DGAC, en lancera une première pour mesurer l’impact acoustique et vibratoire à l’occasion de plusieurs vols effectués par Volocopter. Il s’agira de quantifier, prédire et simuler les émissions d’un eVTOL dans un champ proche et lointain afin de répondre aux enjeux d’acceptabilité. L’intégration des drones et des eVTOLs dans le trafic aérien conventionnel sera aussi étudiée par le consortium Corus-Xuam, sous l’égide d’Eurocontrol. Enfin, ce sont les aspects du parcours passager qui seront analysés avec le déploiement d’une infrastructure d’accueil modulaire de type “Vertiport“ conçue par l’opérateur britannique Skyports en collaboration avec ADP. Cette infrastructure permettra d’expérimenter les opérations d’embarquement et de débarquement, de recharge et de maintenance des véhicules, à partir de juin 2022.

Yann Goubin

Ewa

Bientôt des taxis volants en Ile-de-France?

Volocopter-taxi volant

Se déplacer en taxi volant en ville paraissait jusqu’à présent relever de scénarios de science-fiction, mais l’annonce faite hier par la région Ile-de-France, la RATP, ADP et Volocopter marque une étape importante vers des réalisations plus concrètes, avec le lancement d’une filière Mobilité Aérienne Urbaine qui permettra de tester la faisabilité de tels projets.

Appel à manifestation d’intérêt

Les quatre partenaires ont en effet lancé un appel à manifestation d’intérêt qui porte à la fois sur la conception d’un véhicule à décollage vertical, l’infrastructure, les opérations (pour la maintenance par exemple), l’intégration dans l’espace aérien (comme les systèmes de communication/navigation) et l’acceptabilité sociétale et environnementale. « Nous sommes prêts à fédérer un écosystème unique en Île-de-France » explique Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP

C’est l’aérodrome de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin dans le Val d’Oise, situé à 35 Km au nord de Paris, qui a été choisi pour servir de laboratoire d’expérimentation. Il est prévu de réaliser, au cours du premier semestre 2021, des aménagements côté piste et côté des espaces d’embarquement à l’intérieur des bâtiments (adaptations de zones de stationnement, accueil des systèmes de recharge électrique, marquage au sol) . « Ainsi, à partir de juin 2021, avec le soutien de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (AESA), et d’Eurocontrol, l’organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne, les opérations de stationnement, de décollage et d’atterrissage pourront être testées en situation aéronautique réelle, ainsi que les opérations autour du véhicule, que ce soit la maintenance ou la recharge électrique« , expliquent les promoteurs du projet.

Des lignes commerciales annoncées dans 2 ou 3 ans

Volocopter, constructeur de véhicules électriques à décollage vertical, est donc le premier partenaire industriel. La firme allemande, qui a développé le prototype Volocity, conçu pour transporter des passagers en milieu urbain, annonce « l’ouverture de lignes commerciales de taxis aériens dans les deux ou trois prochaines années ». Quant à la RATP, elle explique, par la voix de sa présidente, Catherine Guillouard, que « cette nouvelle mobilité est profondément complémentaire de (ses) modes de transports historiques« .

Les candidatures seront ouvertes à partir du 1er octobre jusqu’au 13 novembre 2020, via le site https://www.reinventairmobility.fr, et les projets retenus seront annoncés le 18 décembre 2020.
Airbus, qui a déjà signé, à l’été 2019, un accord de partenariat avec ADP et la RATP pour étudier l’intégration des véhicules aériens dans la mobilité urbaine et développe une offre de services à la demande sous le label Voom, devrait logiquement être intéressé.
La présidente de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, a dans le viseur les JO de 2024. Avec l’espoir de pouvoir présenter un démonstrateur à ce moment-là, quand le monde aura les yeux fixés sur sa région.
MH P