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Ewa

Trenitalia reçoit son premier « Jazz »

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Le 27 mars, Alstom a livré son nouveau train régional Coradia Meridian à Trenitalia, à la station Termini de Rome. Rebaptisé « Jazz », le train présenté est

  l'un des 70 trains Coradia Meridian d'Alstom commandés par FS en novembre 2012.

Pour mieux répondre aux besoins de mobilité des passagers et des opérateurs, le Jazz se déclinera en quatre configurations : métropolitaine (plus de places debout) ; régionale (plus de sièges) ; régionale express (plus de confort pour les voyages longue distance) ; et aéroport (plus de compartiments à bagages).

Tous les trains sont équipés d'un système de vidéosurveillance, d'écrans d'information et de notices en braille, ainsi que d'un système de haut-parleurs et de prises de courant de 220 V pour les téléphones portables, les ordinateurs portables et les tablettes.

Recyclable à 95 %, le Coradia Meridian sera produit dans les centres italiens d'Alstom à Savigliano (Cuneo), Bologne et Sesto San Giovanni (Milan).

Ewa

TER : le Régiolis homologué

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Alstom a obtenu l’autorisation de mise en exploitation commerciale (Amec) délivrée par l’Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) de Régiolis, son train régional de dernière génération issu de la gamme Coradia. Cette homologation, processus au cours duquel interviennent aussi Eurailtest, Certifer, RFF et SNCF, « couvre l’ensemble des Régiolis commandés à ce jour par 12 régions» précise un communiqué d’Alstom du 24 mars. Cette autorisation ouvre la voie aux premières mises en service commercial dès le 22 avril en Aquitaine, Lorraine, Alsace et Picardie.

10 rames Régiolis de présérie ont effectué 350 000km durant 1 400 jours de tests cumulés. Une cinquantaine d’ingénieurs et techniciens spécialisés d’Alstom se sont relayés « pour mener à bien ces essais et répondre aux 10 000 exigences françaises et européennes nécessaires pour faire circuler en toute sécurité les Régiolis sur le réseau ferré national » précise le communiqué d’Alstom.

Ewa

TER : un nouveau contrat pour la Franche-Comté

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Il aura fallu un an de négociations serrées pour que la région Franche-Comté et la SNCF signent enfin le 3 mai leur nouveau contrat TER, qui s’étend sur la période 2013-2017. Il aura fallu un an de négociations serrées pour que la région Franche-Comté et la SNCF signent enfin le 3 mai leur nouveau contrat TER, qui s’étend sur la période 2013-2017. D’un montant de plus de 74 millions d’euros annuels, la convention prévoit une stabilisation de l’offre « avec un ajustement du plan de transport le week-end et pendant les vacances scolaires dès le mois de juillet », précise un communiqué commun de la SNCF et de la région. Une stabilisation qui suit une année de hausse : l’an dernier, l’offre avait été accrue de 15 % dans un contexte de mise en place du cadencement lancé en décembre 2011.
Pour renforcer la qualité, la région a souhaité fixer des objectifs de ponctualité davantage « en phase avec la réalité » : le taux de régularité devra atteindre globalement 92,1 % mais 93,5 % pour les trains circulant aux heures de pointe. Ils seront revus annuellement en fonction de leur progression.
Un suivi de la qualité de service est prévu, basé sur un dispositif de bonus-malus pour l’information des voyageurs et pour les services proposés dans les trains et dans les gares. De plus, « la SNCF s’est engagée à indemniser les abonnés à hauteur de 25 % du coût des abonnements en cas de grève supérieure à 15 jours ouvrés consécutifs et lorsqu’un train circulant aux heures de pointe enregistre une régularité inférieure à 80 % pendant 20 jours ouvrés consécutifs ». Ce qui représente une première en France pour le TER, affirme la région.
Enfin, la SNCF et la région vont mettre en place une tarification pour inciter aux voyages en TER avec une nouvelle carte pour les jeunes et une carte pour les clients occasionnels.
Au chapitre des investissements, la région va verser 49 millions d’euros pour moderniser le matériel roulant, notamment avec la commande de 7 trains Régiolis (Alstom) qui doivent remplacer les rames tractées BB25+RRR arrivant en fin de vie.
Elle va également investir dans « l’adaptation des ateliers de maintenance de Dijon pour un montant d’un million d’euros » et engage un programme industriel de 15 millions d’euros en « confiant à la SNCF les opérations d’entretien de grande envergure pour le matériel roulant ».
    

Marie-Hélène POINGT

 

Franche-Comté, le TER en chiffres :
– 22 000 voyageurs / jour
– + 7 % de trafic en 2012
– 6 lignes ferroviaires dont deux lignes principales : Belfort – Dijon et Besançon – Lons-le-Saunier (Lyon) qui représentent 56 %
de la fréquentation l 770 km de lignes ferroviaires
– 508 km de lignes routières
– 65 gares ou points d’arrêt.

Ewa

A Lille, carte unique et post-paiement en juin

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«Il s’agit d’une révolution, le système est unique en France, 30 ans après le VAL, nous pouvons nous réjouir d’être encore à la pointe en matière de service aux usagers. » Martine Aubry n’a pas boudé son plaisir en annonçant le lancement tant attendu de la billettique sans contact pour les transports en commun lillois. «Il s’agit d’une révolution, le système est unique en France, 30 ans après le VAL, nous pouvons nous réjouir d’être encore à la pointe en matière de service aux usagers. » Martine Aubry n’a pas boudé son plaisir en annonçant le lancement tant attendu de la billettique sans contact pour les transports en commun lillois. A partir du 25 juin, l’ensemble des voyageurs, qu’ils soient abonnés, usagers occasionnels ou touristes de passage, pourront voyager avec une seule carte. Pass Pass sera valable pour l’ensemble des modes de transports : le métro, le bus, le tramway, le TER, les cars Arc en Ciel, les V’Lille et les réseaux d’autopartage. A la différence du pass Navigo parisien, pas aussi multimodal. La bascule est par ailleurs totale, les tickets de métro disparaîtront dès la fin juin. Le service offre une certaine souplesse. Les usagers réguliers et les abonnés disposeront de leur carte personnelle. Une carte non personnalisée a aussi été imaginée, notamment pour les familles ou des gens accueillant des non lillois en déplacement. Pour plus de facilité, les abonnements pourront désormais être glissants, et démarrer n’importe quel jour du mois. La formule « Liberté » permettra à des utilisateurs occasionnels de payer leurs déplacements le mois suivant, le système appliquant la tarification la moins chère. Exemple : au bout de 10 trajets uniques, le tarif du carnet sera appliqué. La carte sera disponible et rechargeable dans le métro, les bus et sur Internet. « Ce sera très simple pour l’utilisateur, mais la complexité technologique est inouïe », a ajouté Eric Quiquet, vice-président aux transports de Lille Métropole. 120 000 personnes se seraient déjà inscrites pour obtenir leur carte. Et pour cause, le service était initialement prévu pour septembre 2012. Un retard expliqué par la difficulté d’intégrer l’ensemble des systèmes informatiques concernés, qui coûtera à Parkeon, le prestataire, 320 000 euros de pénalités. Porté en intégralité par Lille Métropole Communauté urbaine, l’investissement, à l’origine estimé à 27 millions d’euros, a été ramené à 21 millions d’euros.    

M. R.
 

Ewa

L’aéroport de Clermont-Ferrand desservi par une halte SNCF

halte ferroviaire

L’aéroport de Clermont-Ferrand, sur la commune d’Aulnat, à l’est de l’agglomération (22 communes et 290 000 habitants), devait être desservi par le chemin de fer à partir du 11 décembre. L’aéroport de Clermont-Ferrand, sur la commune d’Aulnat, à l’est de l’agglomération (22 communes et 290 000 habitants), devait être desservi par le chemin de fer à partir du 11 décembre. La nouvelle halte ferroviaire Aulnat-Aéroport entrera en service avec la nouvelle grille horaire. Le temps de trajet sera de 4 à 8 minutes depuis la gare de Clermont, et de 25 depuis Thiers. Au total, 35 trains par jour, à peu près la moitié dans chaque sens, s’y arrêteront, même si les horaires n’ont pas été calés sur les vols de départ et d’arrivée. La nouvelle halte est séparée de la plateforme aéroportuaire par une route départementale. Deux feux ont donc été installés pour permettre sa traversée. Jusqu’à présent, l’aéroport était desservi par les lignes de bus 10 et 20 de la T2C, mais en marge, puisque leurs arrêts en étaient assez éloignés. Toutefois, deux courses et demie de la ligne 20 sont déjà déviées, à contre-charge, pour desservir un arrêt provisoire sur le rond-point devant le parking de l’aérogare. A partir du 21 décembre, ce seront cinq courses quotidiennes qui le desserviront. En attendant les changements d’horaires, à l’été prochain, prévus par la T2C. Ainsi, à la rentrée scolaire 2012, la ligne 20 desservira l’aéroport et la gare SNCF. Ce nouvel arrêt sera utile aux quelque 2 000 employés de la zone aéroportuaire, mais aussi aux habitants d’Aulnat.     

Y. G.
 

Ewa

La ligne métrique Le Blanc – Argent est sauvée

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Après 15 mois de polémiques, le conseil régional du Centre vient d’accepter de financer une grande partie des travaux de sécurisation de cette ligne d’abord empruntée par des scolaires de Sologne. Après 15 mois de polémiques, le conseil régional du Centre vient d’accepter de financer une grande partie des travaux de sécurisation de cette ligne d’abord empruntée par des scolaires de Sologne. Face aux refus de financement par les conseils généraux de l’Indre et du Loir-et-Cher, la région porte sa participation de 4 à 9,1 millions d’euros, le solde étant apporté par RFF (4,5 millions) et la communauté de communes de Romorantin (250 000 euros). La région a estimé que cette ligne exploitée par Keolis « était un élément fondamental de l’aménagement du territoire ». Depuis 2008, la vitesse de circulation sur cette ligne jugée dégradée avait été abaissée de 70 à 40 km/h. Une convention de financement a donc été signée avec RFF, qui engagera des travaux en décembre prochain pour un « retour à la normale » en septembre 2012.     

J.-J. T.
 

Ewa

La région Languedoc-Roussillon reconduit le TER à un euro

Languedoc©SNCF Jean Jacquesd'Angelo

La région Languedoc-Roussillon expérimente depuis le 1er juillet le TER à un euro sur la ligne Nîmes – Le Grau-du-Roi (45 km) et en a dressun premier bilan de fréquentation. La région Languedoc-Roussillon expérimente depuis le 1er juillet le TER à un euro sur la ligne Nîmes – Le Grau-du-Roi (45 km) et en a dressun premier bilan de fréquentation. « En juillet et août les comptages attestent que le nombre de voyageurs a plus que doublé par rapport à 2009, année de référence », a fait savoir le conseil régional. Le seuil des 100 000 voyageurs a été dépassé au cours des deux mois de haute saison estivale. Des pointes ont été notées le samedi 30 juillet avec 3 132 voyages et le jeudi 11 août avec 4 048 voyages. À la direction régionale de la SNCF, on relève « une très forte et remarquable mobilisation de tous les métiers de l’entreprise » autour de cette expérimentation. 64 % des clients ont affirmé, dans un sondage de l’institut BVA commandé par la région, que « sans le tarif à un euro ils n’auraient pas effectué ce trajet en TER ». 29 % faisaient l’an dernier le trajet en voiture individuelle. La sécurité est ressentie comme le point fort dans les trains (94 % de satisfaits ou très satisfaits), la fréquence étant le point jugé le moins convaincant (73 % de satisfaits tout de même). 53 % des clients résident en Languedoc-Roussillon, 52 % dans le Gard. 80 % des voyageurs détenaient un billet à un euro, les 20 % restants étant en correspondance et payant le prix de la tarification générale. Le billet à un euro n’est en effet disponible que dans les gares de la ligne. En décembre, la région Languedoc-Roussillon étendra cette tarification ferroviaire, unique en France, à la ligne Perpignan – Villefranche, au printemps 2012 à Carcassonne – Quillan, à l’été 2012 au translozérien Langogne – La Bastide – Mende – Marvejols et fin 2012 à Béziers – Bédarieux. D’ici là, l’opération Nîmes – Le Grau-du-Roi devrait pouvoir livrer ses premiers bilans financiers.
    

Michel-Gabriel LEON

Ewa

Rhône-Alpes reprend en direct les TER routiers de la SNCF

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Le conseil régional a décidé de reprendre en direct l’organisation des transports TER routiers sur onze lignes rhônalpines. La mesure adoptée fin mai par les élus s’inscrit dans le cadre de la convention région Rhône-Alpes-SNCF 2007-2014 et entrera en vigueur au plus tard en décembre 2013, au fur et à mesure de l’arrivée à échéance des contrats en cours entre la SNCF et les transporteurs. Le conseil régional a décidé de reprendre en direct l’organisation des transports TER routiers sur onze lignes rhônalpines. La mesure adoptée fin mai par les élus s’inscrit dans le cadre de la convention région Rhône-Alpes-SNCF 2007-2014 et entrera en vigueur au plus tard en décembre 2013, au fur et à mesure de l’arrivée à échéance des contrats en cours entre la SNCF et les transporteurs. Les onze lignes concernées sont intégralement routières et représentent plus de 4 millions de cars-km, soit 45 % de l’offre kilométrique routière gérée par la SNCF pour le compte de la région Rhône-Alpes. En revanche, les lignes TER routières venant compléter à certaines heures de la journée les dessertes ferroviaires restent dans le giron des services SNCF.

Les onze lignes intégralement routières présentent les caractéristiques suivantes :
– Ain-Rhône-Loire
Quatre lignes sont concernées : Bellegarde – Divonne – Ferney, soit 16 allers-retours par jour avec en moyennes 16 voyageurs par service, pour une recette de 0,49 million d’euros sur 1,07 million d’euros de charges, soit un ratio de 38 % ; Bellegarde – Brion (10 AR, 8 voyageurs, 32 %) ; Villefranche – Mâcon TGV (6 AR, 11 voyageurs, 36 %) ; Roanne – Le Creusot TGV, la plus rentable (5 AR, 18 voyageurs, 70 %).
– Ardèche Nord
Deux lignes : Annonay – Le Péage (10 AR, 9 voyageurs, 17 %), la moins rentable ; et Annonay – Lyon (5 AR, 12 voyageurs, 33 %).
– Drôme-Ardèche Sud
Cinq lignes, dont Valence TGV – Privas l Aubenas (la plus fréquentée, 23,5 AR, 18 voyageurs, 31 %) ; devant Valence – Montélimar – Aubenas – Les Vans (17,5 AR, 13 voyageurs, 24 %) ; Vallon-Pont-d’Arc – Montélimar – Valence TGV (1 AR hiver, 4 AR l’été, 15 voyageurs, 32 %), Montélimar – Nyons (3 AR, 9 voyageurs, 29 %).

A noter que la ligne Le Pouzin – Pierrelatte (5 AR, coût non communiqué) a la plus faible fréquentation) avec un inédit 0,5 voyageur par service, ce qui revient à 1 voyageur par jour. « Un constat étonnant » pour l’UMP, qui a estimé « absolument nécessaire de chercher à mieux adapter la ligne aux besoins des populations qui ont certainement des raisons de ne pas la fréquenter davantage aujourd’hui ».
Bernadette Laclais, vice-présidente aux transports à la région Rhône-Alpes, a indiqué que la reprise en direct par la collectivité permettra de « renforcer le service et le suivi qualité rendu aux voyageurs, ainsi que la bonne exécution du contrat ». Elle a également mentionné qu’un audit externe aura pour mission d’assurer les contrôles auprès des transporteurs. Dans l’immédiat, un « groupe de travail TER » va étudier les différentes formes juridiques de gestion (régie directe, DSP ou SPL) pour choisir le mode le plus approprié aux futures relations région-transporteurs prévues sur six ans. Les conclusions devront être connues pour fin juillet et le cahier des charges lancé dans la foulée.
    

Claude Ferrero
 

Ewa

Bretagne : répondre au défi de la croissance du trafic régional

RégisChessum Photorail

La région Bretagne a présenté le bilan à mi-parcours de la convention qui la lie à la SNCF sur la période 2007-2013 pour un montant de 280 millions d’euros. Jean-Yves Le Drian a tenu à souligner que la région investit autant dans le train régional que dans la ligne Bretagne à grande vitesse, car « les effets se conjuguent ». La région Bretagne a présenté le bilan à mi-parcours de la convention qui la lie à la SNCF sur la période 2007-2013 pour un montant de 280 millions d’euros. Jean-Yves Le Drian a tenu à souligner que la région investit autant dans le train régional que dans la ligne Bretagne à grande vitesse, car « les effets se conjuguent ». Il s’est réjoui que « 96 % des trains arrivent à l’heure, ce qui est la meilleure régularité des régions françaises » et que « l’ensemble du matériel est à ce jour neuf ou rénové » pour un investissement de 250 millions d’euros. À noter que sur les 23 AGC mis en service entre 2007 et 2009, neuf sont hybrides électrique-diesel (AGC bibi). Par ailleurs, 90 gares et haltes ont bénéficié d’aménagement et les 10 plus importantes gares bretonnes vont évoluer en pôles d’échange multimodaux. « Nous sommes dans un contexte particulier de demande considérable de renforcement des lignes, avec la création de 241 circulations supplémentaires par semaine depuis 2007 », a appuyé Gérard Lahellec, vice-président en charge des transports. L’augmentation du trafic est en effet de + 50 % depuis 2002, date à laquelle la région est devenue autorité organisatrice du transport, et de + 18 % depuis le début de la convention en 2007. Cette hausse est particulièrement importante sur les trajets quotidiens périurbains (40 km autour de Rennes) domicile – travail (ou études). La fréquentation du TER a atteint 9,6 millions de voyages en 2010, avec une moyenne de 30 000 par jour. Devant ce succès, la région a programmé entre 2014 et 2017 l’achat de 17 nouveaux trains à double étage, d’une capacité de 350 à 500 places assises chacun, pour un montant de 200 millions d’euros. « Nous observons un effet immédiat entre l’augmentation du prix du carburant et la fréquentation des trains, auquel s’ajoute la croissance démographique. D’autant que nous souhaitons n’oublier aucun territoire et aucune catégorie sociale », a précisé Gérard Lahellec. De fait, la région propose une gamme tarifaire très attractive avec des réductions allant jusqu’à 75 % par exemple pour les déplacements fréquents (uzüel) et la gratuité pour les enfants de moins de 12 ans (ribambël). « Nous sommes à 1 euro/km pour les trajets domicile – travail inférieurs à 50 km, et nous souhaitons nous tourner encore davantage vers les jeunes de moins de 26 ans. Des études sont en cours pour créer de nouveaux tarifs », a-t-il poursuivi.
Sylvie Luneau

Ewa

Le renouveau des gares en Aquitaine

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En Aquitaine, on assiste à un véritable renouveau des gares TER. Les interventions visent à améliorer l’accessibilité, le stationnement, l’accueil, le confort, sans oublier l’insertion urbaine et la perception de la gare dans la ville. En Aquitaine, on assiste à un véritable renouveau des gares TER. Les interventions visent à améliorer l’accessibilité, le stationnement, l’accueil, le confort, sans oublier l’insertion urbaine et la perception de la gare dans la ville. L’état du bâtiment, une certaine équité territoriale font partie des critères, au même titre que la forte implication d’Emmanuel Espanol, conseiller régional en charge de ce dossier. Deux des plus importantes opérations concernent des gares de Dordogne, Bergerac et Le Buisson, situées sur la ligne Bordeaux – Sarlat. À Bergerac, où la rénovation extérieure du bâtiment et des abords a été réalisée en 2009, les travaux intérieurs ont débuté, obligeant les voyageurs à contourner celui-ci. Une véritable restructuration qui va permettre l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) et comprend l’aménagement de quatre guichets de vente, la mise en place d’écrans diffusant des informations en temps réel, la pose de mobilier et de signalétique. À cela s’ajoute la rénovation et l’éclairage de la façade ainsi que la réfection de la marquise côté cour. Un projet de 687 600 euros hors taxes, financé à 75 % par la région et 25 % par la SNCF, laquelle assure la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre. Au Buisson, où passent également les trains de la ligne Agen – Périgueux, on comptabilise une moyenne de 1 600 montées et descentes par semaine. La mise en chantier fin mai résulte d’une convention signée par la région, la communauté des communes du Cadouin, la ville du Buisson et la SNCF. Un avenant est en cours de validation afin de prendre en compte l’augmentation du coût du programme sous maîtrise d’ouvrage de la communauté de communes. La rénovation du bâtiment voyageurs va s’effectuer dans sa totalité : aménagement de la zone d’attente, du hall et de la zone de vente, nouvelle façade avec guichet adapté aux PMR. Le nettoyage et l’éclairage des façades, le remplacement des menuiseries, l’équipement des quais, l’aménagement du stationnement font partie des agencements prévus. La région prendra en charge 73 % de la dépense qui s’élève à 376 500 euros. La gare du Buisson devrait bénéficier ultérieurement d’une reconfiguration des voies et de l’utilisation des quais ainsi que d’une modernisation de la signalisation, opérations qui font l’objet d’études. Ces deux gares représentatives offriront ainsi un nouveau visage, en adéquation avec le devenir de cette ligne qui fait l’objet d’importants travaux de voie en quatre phases, étalées de 2008 à 2013.
    

François-Xavier POINT