Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Le premier train à hydrogène italien

Presque trois ans après l’accord signé par FNM (Ferrovie Nord Milano) et Alstom en novembre 2020 pour fournir à l’exploitant Trenord six trains à hydrogène, avec une option pour huit autres, le premier de ces éléments automoteurs a été présenté à l’occasion de l’édition 2023 de la manifestation Expo Ferroviaria.

Tirant son énergie de piles à combustibles leur fournissant une autonomie de plus de 600 km, ces trains présentant 260 places assises entreront en service commercial dans le Val Camonica entre fin 2024 et début 2025, sur la ligne non électrifiée Brescia – Iseo – Edolo du gestionnaire d’infrastructure FERROVIENORD, exploitée par Trenord dans le cadre du projet H2iseO, qui vise à « créer la première vallée de l’hydrogène d’Italie dans la région de Brescia ».

La présentation s’est déroulée en présence du sénateur Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports, du sénateur Alessandro Morelli, sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil des ministres, de la région Lombardie représentée par les conseillers Franco Lucente (Transports et mobilité durable) et Claudia Maria Terzi (Infrastructures et travaux publics). Andrea Gibelli, président de FNM, Fulvio Caradonna, président de FERROVIENORD, Federica Santini, présidente de Trenord, Marco Piuri, PDG de Trenord et directeur général de FNM, Gian Luca Erbacci, président d’Alstom pour la région Europe, et Michele Viale, directeur général d’Alstom Italie et président-directeur général d’Alstom Ferroviaria, ont également pris la parole.

Alstom rappelle que le Coradia Stream à hydrogène pour Trenord a été conçu et produit dans ses sites italiens : Savigliano pour le développement, la certification, la production et les essais, Vado Ligure pour l’équipement de la motrice, y compris la partie liée à l’hydrogène, Sesto San Giovanni pour les composants et Bologne pour la mise au point du système de signalisation.

P. L.

Ewa

Talgo et CAF s’essaient au train à hydrogène

Talgo Renfe Espagne

Le constructeur Talgo d’un côté et CAF de l’autre, travaillent sur des prototypes de trains à hydrogène. Deux pistes différentes, mais un même besoin dans une Espagne aux territoires dépeuplés, où les opérateurs veulent verdir la traction ferroviaire et faire disparaître le diesel, y compris sur les voies à écartement métrique. Déjà l’opérateur Feve a su, en 2009, concevoir un tramway à hydrogène, dit Fabiolo (pour son origine belge), mais qui n’a pas eu de descendance industrielle.

S’appuyant sur sa plateforme « Vittal », Talgo vise les trains régionaux, mais aussi de banlieue. Son « projet SOI H2 » entend convertir des réserves embarquées d’hydrogène en énergie de traction avant de récupérer de l’électricité lors des phases de freinage. D’où « zéro émission » sinon de la vapeur d’eau. Avec divers centres de recherche, la société annonce un investissement de 15 millions d’euros, en commençant par un prototype installé sur la locomotive bimode Travca déjà conçue par Talgo. Les essais doivent commencer en Extremadure fin 2021 et pourront déborder sur le Portugal, les régions Centre et Alentejo étant partenaires de l’opération.

CAF pour sa part pousse son projet « FCH2 Rail » au sein d’un consortium où l’on trouve Renfe, Toyota Europe, Adif, Faiveley etc. Ce dossier a été sélectionné par la Commission européenne. L’idée est de doter une unité Civia 463 habituellement en service sur les banlieues espagnoles d’un système de production d’électricité à partir de piles à hydrogène, énergie qui alimentera le système de traction déjà en place sur ce train. Le convoi pourra ainsi circuler sur des lignes électrifiées comme sur des tronçons sans caténaire. S’étalant sur quatre ans, ce projet se veut à vocation plus large que la seule Péninsule, et il a été chiffré à 14 millions d’euros, dont 10 fournis via les fonds européens.

Enfin, l’opérateur Renfe compte équiper une automotrice électrique à voie métrique d’une pile à combustible. La combinaison électricité et hydrogène liquide sera testée sur la ligne de La Robla, entre Bilbao et Mataporquera.

Michel Garicoix