C’est une étape symbolique dans le processus d’ouverture à la concurrence des TER initiée par la région Sud, pionnière dans ce domaine : le 23 novembre, Alstom a présenté officiellement, dans son atelier de Crespin (dans le Nord), la première rame Omneo qui circulera sur l’axe Marseille-Toulon-Nice à partir du 29 juin 2025. C’est Transdev, le vainqueur de l’appel d’offres pour ce lot, qui sera alors aux commandes pour dix ans.
« Nous avions le plus mauvais réseau de France. En 2019, seulement 80 % des trains étaient à l’heure, 10 à 12 % des trains ne partaient pas et nous enregistrions une centaines de jours de grève par an, alors que nous avions une ardoise de 360 millions d’euros auprès de la SNCF« , a raconté Renaud Muselier venu sur place découvrir la rame aux couleurs bleues de sa région. Le président de Sud Paca a rappelé avoir engagé « un bras de fer avec Guillaume Pepy« , alors PDG de la SNCF. Résultat, sur deux lignes structurantes de la région ouvertes à la concurrence, la SNCF a gagné le premier lot (l’Etoile de Nice), Transdev le second, chacun proposant des efforts d’amélioration « énormes« .
Avec le nouvel opérateur, « l’objectif sera de transporter 5,5 millions de voyageurs en fin de contrat contre 3,4 millions aujourd’hui« , précise l’élu régional. Les fréquences devront être doublées.
Pour y aider, les nouveaux trains, composés de huit voitures et mesurant 110 mètres de long, proposeront différents espaces aux voyageurs, 12 emplacements pour les vélos, et de nouveaux services (wifi, information voyageurs en temps réel, restauration avec un espace snack). Très accessibles avec une montée au niveau des quais, dotés de larges parois vitrées, ils offriront 352 places assises ainsi que 66 strapontins.
16 rames ont été commandées pour 250 millions d’euros entièrement pris en charge par la région, propriétaire du matériel. En espérant qu’ils seront livrés à l’heure. Les livraisons débuteront en décembre 2024.
La commande comprend également le support à la maintenance des trains, aptes à 200 km/h, issues de la plateforme Omneo héritée de Bombardier (racheté par Alstom), qui alterne des caisses à un ou deux niveaux. Les travaux pour la création d’un centre de maintenance à Nice Ville, construit par NGE, partenaire de Transdev, avancent dans les temps selon l’opérateur.
En attendant, Transdev avance pour recruter ses personnels. 31 agents de la SNCF (dont 7 conducteurs) se sont portés volontaires pour intégrer les effectifs de la filiale Transdev Rail Sud Inter-Métropoles. Un chiffre satisfaisant selon Transdev (mais un peu deçà par rapport à ce qu’il prévoyait), alors que 163 étaient potentiellement « transférables ». L’opérateur va donc devoir encore recruter -et former- 150 personnes, dont 37 conducteurs et 55 agents « de la relation clients ». Côté conducteurs, l’entreprise fera appel « à de jeunes actifs et de jeunes retraités ». Quant aux contrôleurs, dénommés agents de la relation clients, ils alterneront avec des journées à bord et au sol, selon Gwendal Gicquel, le directeur général de la nouvelle société dédiée à l’exploitation de l’axe Marseille-Nice.
Marie-Hélène Poingt
Triple succès pour Transdev au cours de cette première quinzaine de novembre : l’opérateur de transport public, filiale de la Caisse des dépôts et du groupe allemand Rethmann, s’est vu notifier le renouvellement de ses contrats dans les agglomérations de Lens, du Havre et de Niort. Ce qui représente un volume d’affaires global de plus d’un milliard d’euros sur les six années des contrats, indique Transdev.
Plus précisément, dans les agglomérations de Lens-Liévin, Hénin-Carvin, Béthune-Bruay (62), où Artois Mobilités est l’autorité organisatrice de la mobilité, Transdev, l’exploitant depuis 2017, va engranger un volume d’affaires de 522 millions d’euros sur la durée du contrat s’étendant de 2024 à 2029.
Dans la Communauté urbaine du Havre Seine Métropole, Transdev, opérateur historique, se voit confier un volume d’affaires de 448 millions d’euros sur la durée du contrat (2024-2029).
Enfin, à Niort, première agglomération de France pratiquant – depuis 2017 – la gratuité totale des transports en commun, l’objectif est d’arriver à 8 millions de voyages en 2029 (6,7 millions de voyages sur les 40 communes de l’agglomération cette année), Le volume d’affaires que devra réaliser Transdev au terme du nouveau contrat atteindra au total 100 millions d’euros.
Keolis arrache à Transdev le marché des transports publics d’Auxerre et son agglomération (29 communes, 67 000 habitants). Un contrat de huit ans qui démarre le 1er janvier 2024, pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 9 millions d’euros, indique la filiale de la SNCF dans un communiqué.
En attendant la refonte complète du réseau de transport public, Léo, prévue en septembre 2024, avec des bus plus fréquents, des nouvelles liaisons et dessertes, et la restructuration de l’offre de transport scolaire pour diminuer les temps de trajet des élèves, un nouveau service de transport à la demande (TAD) est demandé dès le 1er janvier. Puis, en 2025, un nouveau service de TAD tôt et tard le soir dans le périurbain.
Le contrat prévoit l’achat progressif de 15 bus à hydrogène, 8 au biocarburant HVO (à base d’huiles végétales usagées) et 6 minibus électriques. Avec un nouveau dépôt qui doit être construit à horizon 2026.
Keolis est par ailleurs reconduit pour six ans au volant des transports de l’agglomération de Grand Bourg dans la Creuse (74 communes 134 000 habitants) pour un chiffre d’affaires annuel de 17,5 millions d’euros. Le groupe doit déployer près d’une vingtaine de bus électriques, et d’ici à 2029, accroitre la fréquentation des bus de 26 %, pour atteindre 4,5 millions de voyages par an. Plus de fréquences, des nouvelles liaisons périurbaines, un nouveau service de TAD, de nouvelles lignes de covoiturage, des vélos en libre-service : la demande de la collectivité locale, c’est le report modal de la voiture individuelle vers les transports en commun.
N.A
C’est la fin d’un ménage à trois, pour reprendre les mots de Catherine Vautrin, présidente de la communauté urbaine du Grand Reims. Les élus locaux ont voté il y a quelques semaines la rupture du contrat qui liait la collectivité locale à Transdev et au groupement d’entreprises Mars choisi au début des années 2010 pour construire et financer le tramway rémois. Il était censé courir jusqu’en 2041 mais le troisième passager, Mars, a été débarqué. La collectivité a en effet décidé de conclure un contrat direct avec l’exploitant, Transdev.
Dans le nouvelle délégation de service public qui démarre le 1er janvier 2024 jusqu’en 2030 l’offre de transport a été recomposée à l’échelle des 143 villes et villages de la communauté urbaine, avec la promesse « d’accéder à une offre de mobilité à moins d’un kilomètre des lieux d’habitation et de travail, indique Transdev dans un communiqué. Deux cents kilomètres de lignes nouvelles – des lignes express pour relier les communes périphériques au centre de la capitale du champagne, et des lignes de bus à haut niveau de service en 2025 – sont prévus sur le nouveau réseau. Lequel va changer de nom pour devenir Grand Reims Mobilités. Ce contrat de six ans représente un volume d’affaires de 360 millions d’euros pour la filiale de la Caisse des dépôts et du groupe allemand Rethmann. Le montant des indemnités dues au groupement Mars devra, quant à lui, être tranché par le tribunal administratif.
N.A
Alexandre Mora, 43 ans, devient, à partir du 16 octobre, directeur Développement et commerce France de Transdev. « Rattaché à Edouard Hénaut, directeur général France de Transdev, et membre du comité de direction France, il aura la responsabilité de la direction des offres, de la direction du développement territorial, de la direction économie mixte et assistance technique et de la direction financements verts et partenariats-performance commerciale, » indique dans un communiqué l’opérateur de transport public.
Ce diplômé de l’IEP Bordeaux et d’un DEA de Sciences politiques, également auditeur de l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN), était depuis cinq ans directeur de cabinet de Franck Leroy, président de la Région Grand Est.
Après mise en concurrence et plusieurs mois de négociations, les élus de la Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc (CCVCMB) ont retenu officiellement le 7 août, Transdev pour l’exploitation du réseau de transport urbain. Le contrat, qui s’étendra jusqu’en 2029, débutera le 11 octobre 2023 avec la reprise du réseau actuel. Une nouvelle offre de transport sera mise en œuvre progressivement à compter du 4 décembre 2023.
De nouvelles lignes sont prévues avec des fréquences et des amplitudes horaires augmentées, permettant de concilier tous les usages, notamment les variations saisonnières : 12 lignes régulières qui desserviront l’ensemble de la vallée de Chamonix Mont-Blanc jusque dans ses hameaux. L’offre passera de 1 million de kilomètres commerciaux en 2022 à 1,5 million en 2024, soit une hausse de 50% d’offre. L’information voyageur en temps réel doit aussi être améliorée via une application mobile qui permettra de payer et valider son titre.
« Avec ce nouveau contrat, l’ambition est clairement affichée, à la fois de lutter contre la pollution automobile en dynamisant l’offre de transport public, et de préserver l’environnement exceptionnel et la qualité de l’air de la Vallée de Chamonix, en répondant aux exigences du Plan de Protection de l’Atmosphère de la Vallée de l’Arve », commente dans un communiqué Éric Fournier, le président de la CCVCMB. D’ici à 2029, l’ensemble des parcours doit en effet être réalisé avec des véhicules propres (gaz naturel, électricité et biocarburant).
Un mois après le sommet de l’UITP qui s’est tenu à Barcelone, Thierry Mallet revient sur les enjeux actuels du transport public, qui sont, selon lui, universels et tournés vers l’accélération la transition énergétique et la nécessité de mieux desservir les zones périphériques. La question du recrutement est aussi centrale.
Ville, Rail & Transports. Quel bilan tirez-vous du sommet de l’UITP qui s’est tenu à Barcelone ?
Thierry Mallet. Les préoccupations sont assez universelles. A Barcelone, le sujet de la transition énergétique était au centre des débats. Nous l’avions déjà constaté auparavant, mais ce salon a montré à quel point le changement climatique est aussi un accélérateur de transformation dans nos activités.
De fait, je regrette de ne pas assez entendre parler d’offres nouvelles, alors que le vrai enjeu est de faire progresser la part modale des transports publics. Il a aussi été question de changement de comportements : les réseaux enregistrent un recul de la fréquentation dans les centres villes et, inversement, une hausse de trafic en périphérie.
Enfin, les difficultés de recrutement se rencontrent un peu partout dans le monde. Ce n’est plus un sujet conjoncturel, il est probablement devenu structurel. C’est désormais un enjeu permanent. Cela est sans doute lié au changement de génération : les salariés nés dans les années 60 s’apprêtent à partir à la retraite. Au temps de leurs parents, on entrait bien souvent dans une entreprise pour y faire carrière. Les opérateurs de transport public, où la pyramide des âges est plutôt supérieure à 50 ans, vont être touchés par ces mouvements avec l’arrivée de nouvelles générations qui ont un rapport différent au travail.
VRT. Comment faire face à ce nouveau rapport au travail ?
T. M. L’enjeu est non seulement de rendre nos métiers attractifs mais aussi de fidéliser nos salariés. Nous cherchons à démontrer que nos missions ont du sens. Elles s’accompagnent d’une flexibilité au quotidien, ce qui permet de moduler les rythmes de travail et elles donnent de l’autonomie à nos équipes. Nous travaillons sur ces sujets dans toutes les régions du monde.
Nous avons ainsi lancé une réflexion sur des temps de travail plus concentrés. Dans le transport urbain, il est possible de travailler quatre jours par semaine.
En France, nous avons créé un réseau de CFA (centres de formation d’apprentis) qui permet à la fois des formations courtes de conducteurs et des formations diplômantes sur 12 mois. En Allemagne, de manière traditionnelle, nous recrutons une proportion importante de migrants pour compléter les candidatures nationales. Et sur certains réseaux en Suède, nous avons plus de 40 nationalités représentées.
VRT. … et à ces changements de comportement de la part des voyageurs ?
T. M. Il faut continuer à prendre des parts de marché à la voiture, tout en sachant qu’on ne pourra jamais s’en passer complètement. C’est logique, on a construit un monde, depuis les années 50, autour de la voiture individuelle. Dans nos déplacements quotidiens, elle représente plus de 80 % des kilomètres parcourus et les transports publics seulement 11 %. Pour inciter les automobilistes à quitter leur voiture, il faut offrir des services de qualité, par exemple de 6h à 22 h, tous les quarts d’heures, notamment pour tous les trajets domicile – travail qui sont un enjeu principal.
Nous constatons que la hausse du prix de l’essence n’a pas fait augmenter de manière significative la fréquentation des transports publics en général. Les voyageurs prendront davantage le train si on leur assure beaucoup plus d’offres et une vraie qualité de service qui répond à leurs besoins.
L’exemple de l’Allemagne est également intéressant : l’abonnement à 49 euros par mois a permis une augmentation significative de la demande aussi bien en semaine que le week-end. On atteint à présent un niveau de fréquentation semblable à celui que l’on avait avec le ticket à 9 €. Cela montre l’impact très important lié au choc de simplification.
VRT. Quelle est votre stratégie à l’extérieur de nos frontières ?
T. M. Notre ambition consiste à poursuivre notre développement là où Transdev est présent, tout en restant sélectif. C’est-à-dire en ne répondant aux appels d’offres que lorsque nous sommes capables d’apporter de la valeur aux collectivités clientes, aux passagers, à nos collaborateurs et à nos actionnaires. La période du Covid a aussi été un révélateur : nous avons apprécié ceux qui nous ont soutenus. L’administration américaine par exemple, a mis 25 milliards de dollars sur la table pour la transition énergétique.
VRT. Avec le rachat de First Transit, vous avez doublé de taille sur le marché américain. Qu’est-ce que vous en attendez ?
T. M. Les Etats-Unis représentent désormais 24 % de notre activité. Nous regardions First Transit depuis longtemps car cette société est à la fois proche de nous avec des valeurs partagées autour de la qualité de service, et un peu différente avec des métiers que nous ne pratiquions pas comme la maintenance des flottes. Nous pouvons ainsi mutualiser nos forces et répondre à des enjeux forts en matière de transition énergétique.
Non seulement nous doublons notre taille aux Etats-Unis, mais nous nous développons aussi au Canada, où First Transit était implanté à l’ouest alors que Transdev est présent à l’est. Notre chiffre d’affaires va y passer de 150 millions d’euros à 300 millions. Toutes les activités de First Transit seront désormais exploitées sous la marque Transdev. En complément, toujours sur le continent américain, Transdev intensifie le développement de ses opérations au Brésil, au Chili, en Colombie et en Equateur.
VRT. Cherchez-vous à réaliser d’autres acquisitions ?
T. M. S’il y a des opportunités, pourquoi pas ! Mais il faut qu’elles soient au bon prix et que nous puissions créer de la valeur.
VRT. Quels sont vos objectifs en France ?
T. M. La France reste notre premier marché avec près de 30% de notre activité et il n’y a pas de raison que cela change. C’est un marché dynamique avec de nombreux appels d’offres. Comme ailleurs, nous ne sommes pas obligés de répondre à tout, nous nous donnons les moyens de choisir. C’est ainsi qu’à Nîmes, nous avons décidé de ne pas répondre à l’appel d’offre de renouvellement, car le cahier des charges n’est pas raisonnable. Nous l’avons signifié à la collectivité. A Lille aussi, nous ne répondons pas, car la dernière procédure lancée ne correspondait pas à notre idée de l’équité.
VRT. Etes-vous déçu par certains choix de la part des collectivités ?
T. M. Les monopoles auxquels nous faisons face s’accompagnent d’attitudes souvent très agressives en termes de prix et n’ont pas les mêmes objectifs de rentabilité que nous. Nous restons très sélectifs sur les appels d’offres et favorisons ceux dans lesquels il y a un traitement équitable des nouveaux entrants face aux monopoles. Il y a un vrai enjeu à s’assurer en France, notamment sur les offres ferroviaires, que cette équité est maintenue face à l’opérateur historique. Les nouveaux entrants ont effectivement des surcoûts liés à la mise à disposition des pièces détachées ou encore la pré-exploitation. Cela peut représenter des montants très importants, allant – par exemple – jusqu’à 35 millions d’euros dans le cas de l’appel d’offres Pays de la Loire.
Certaines collectivités comme IDFM (Île-de-France Mobilités) en tiennent compte et isolent ces surcoûts pour analyser les réponses aux appels d’offres.
VRT. Sur quelles autres activités pourriez-vous vous développer?
T. M. Nous souhaitons développer notre activité métro. Nous avançons sur le sujet puisque nous avons gagné l’an dernier le métro de Quito et la nouvelle ligne du métro de Toronto. Un autre gros contrat sera en jeu dans les semaines à venir, à Stockholm pour son réseau de métros (3 lignes), avec une remise de l’offre le 10 juillet, pour un démarrage en 2025.
VRT. Serait-il possible de vous voir répondre un jour à un appel d’offre du Grand Paris Express ?
T. M. Nous avons choisi de nous positionner en tant qu’opérateur virtuel (nous sommes shadow operator) des futures lignes du métro automatique pour préfigurer la future exploitation, avec Strides International Business (la branche internationale du singapourien SMRT, ndlr).
Pour notre part, nous considérons que l’exploitation d’un métro automatique sans la gérance de l’infrastructure n’a pas de sens.
Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt
Transdev a annoncé le 6 juillet le lancement de « The Mobility Sphere », un groupe de réflexion sur la mobilité et la transformation urbaine. Il sera dirigé par Thierry Mallet, le PDG du groupe, et par Antoine Grange, le directeur général Europe, avec François Gemenne, expert en géopolitique de l’environnement et auteur pour le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en tant que conseiller scientifique.
Une plateforme en ligne va être ouverte et un premier forum organisé le 4 octobre à Amsterdam avec plus de 150 experts sur le thème « Mobilité décarbonée, mobilité pour tous : quel avenir voulons-nous pour nos déplacements ? »
L’autorité « Regional Transportation Commission of Southern Nevada a choisi First Transit, désormais détenu par Transdev, pour exploiter et maintenir, à partir du 1er juillet, son service de bus. Ce qui représente plus de 40 millions de trajets par an effectués dans le sud de l’Etat, comprenant la ville de Las Vegas, avec plus de 400 véhicules et près de 1 500 employés.
Le groupe français rappelle qu’il a a aussi remporté à Orlando en Floride, un contrat d’exploitation et de maintenance pour assurer, à partir du 1er juin prochain, les services de transport de personnes à mobilité réduite (PMR ou paratransit) de la région.
Au Canada, l’opérateur a remporté quatre contrats de transport urbain avec EXO, l’Autorité publique de mobilité de la Grande Région de Montréal (hors Montréal ville). « Ces contrats qui démarreront mi-2024, pour un montant annuel de 40 millions d’euros, ont une durée allant de 8 à 10 ans. Pour en assurer l’exploitation, Transdev Canada investira dans une flotte de 135 véhicules répartis sur trois dépôts, pour un investissement global de plus de 35 millions d’euros« , indique-t-il dans un communiqué du 24 mai.
Son activité globale sur le continent nord-américain s’élève à près de 2,8 milliards €, avec les chiffres consolidés après acquisition de First Transit en mars 2023