S’appuyant sur un sondage OpinionWay sur les incivilités à bord des trains et RER en Île-de-France, Transilien SNCF Voyageurs lance une campagne pour « mieux voyager ensemble« . Huit Franciliens sur dix se disent en effet gênés par les incivilités dans les trains, un chiffre qui monte à 85% parmi les actifs « soulignant le lien étroit entre la fréquence des déplacements aux heures de pointe et le niveau de gêne« , note le transporteur. Parmi les incivilités les plus courantes et les moins acceptées, garder ses écouteurs pendant une annonce, parler bruyamment au téléphone, monter dans une voiture pleine de voyageurs et pousser pour entrer ou encore mettre les pieds sur une banquette.
Pour sensibiliser les voyageurs, Transilien a confié à l’agence Rosa Paris la réalisation d’une campagne intitulée « Parce qu’on est tous dans le même train », montrant des scènes du quotidien. Transilien souhaite ainsi sensibiliser les passagers aux incivilités et les encourager à adopter des comportements respectueux en gare et à bord des trains.
La campagne, visible depuis le 20 novembre, est diffusée sur l’ensemble de la région Ile-de-France, via des panneaux en gare et sur les écrans numériques des trains exploités par Transilien.
Alain Ribat, qui assurait l’intérim après le départ en juillet de Sylvie Charles, a été nommé directeur de l’activité Transilien. Il est également membre du comex de SNCF Voyageurs et du comex du groupe SNCF.
Agé de 59 ans, ce diplômé de l’Essec a travaillé pour plusieurs grands groupes français (Valéo, Carrefour) avant de rejoindre la SNCF en 2005, d’abord pour assurer la direction financière des opérations internationales de Geodis puis de la division messagerie. De 2009 à 2014, il est directeur financier et juridique du pôle transport ferroviaire et multimodal de marchandises du groupe SNCF, devenu Rail Logistics Europe. En 2014, il devient PDG de Captrain France, puis intègre SNCF Voyageurs en 2020 en devenant directeur adjoint de l’activité Transilien, aux côtés de Sylvie Charles. Depuis 3 ans, il pilotait notamment les finances et les relations avec Ile-de-France Mobilités, l’ouverture à la concurrence ou encore la transformation de Transilien.
Se positionner sur le quai d’une gare pour monter à bord d’une des voitures les moins chargées, c’est ce que permet un nouveau service déployé par Transilien SNCF Voyageurs. Né pendant la crise sanitaire sous l’expérimentation Hector sur la ligne H, ce service d’information voyageurs mass transit, financé par Ile-de-France Mobilités, repose sur la mesure en temps réel de l’affluence à bord des trains. Pour cela, des capteurs infrarouges au-dessus de chaque porte des rames comptent les voyageurs qui montent et qui descendent à chaque arrêt du train dans une gare. « En comparant ces chiffres à la capacité d’emport du train, il devient possible de calculer son taux d’occupation. Lorsque le train quitte une gare, il transmet ces informations de comptage en temps réel vers les systèmes informatiques de Transilien, ce qui permet d’actualiser l’affichage de l’affluence dans les quatre gares suivantes », explique Philippe Mouyly, directeur des lignes RER A, ligne L, ligne J Transilien SNCF Voyageurs.
Le taux d’occupation de la rame est retranscrit en trois niveaux différents : affluence faible (places assises disponibles), moyenne (peu de places assises), forte (places debout uniquement). Les voyageurs sont ainsi incités à se répartir sur l’ensemble du quai et du train. Leur meilleure répartition évite des effets “bouchon” dans certaines zones, par exemple en tête ou en queue des trains, proche des sorties.
« Notre objectif est double. Ce service doit permettre aux voyageurs de voyager plus confortablement, mais il doit également favoriser un temps d’échange moindre entre les descentes et les montées : les flux de voyageurs se feront plus rapidement, le temps de stationnement des trains en gare sera optimisé », explique Soizic Goasguen, directrice du programme Affluence Transilien SNCF Voyageurs. Selon une enquête réalisée dans plusieurs gares proposant ce service jusqu’alors inédit en France, 93 % des répondants jugent celui-ci utile et près de la moitié (47 %) disent avoir modifié leur emplacement sur le quai à partir de cette information voyageurs. « En mass transit, une affluence maîtrisée, bien lissée entre les trains et au sein d’un même train, c’est aussi un moyen d’améliorer la régularité », souligne Philippe Mouly.
A ce jour, les lignes H, J, L et N, qui sont dotées de rames équipées du système de comptage, diffusent cette information sur les écrans de desserte (950 écrans). «Les lignes K, P, R et plusieurs gares de RER E en seront aussi dotées d’ici à la fin juin », annonce Christine Flament, directrice Offre de services et Marketing chez Ile-de-France Mobilités. L’objectif est de déployer le dispositif sur l’ensemble des trains compteurs qui constituent la moitié du parc actuel. A la veille de la Coupe du Monde de Rugby et des Jeux Olympiques de Paris 2024, cette maitrise de l’affluence servira également à mieux gérer les flux dans certaines gares, à anticiper la volumétrie de voyageurs arrivant et le positionnement des agents selon des scénarios de gestion de flux prédéfinis.
Pour cette innovation, Transilien a été doublement récompensé à l’occasion du Grand Prix de la Data, organisé par Influencia et Prache Media Event, en remportant le Prix Or dans la catégorie Product Design et le Grand Prix de la Data 2023.
AJL
Avec un million de voyageurs au quotidien, c’est la deuxième ligne la plus fréquentée d’Europe après le RER A. C’est aussi l’une des plus difficiles du réseau de transport francilien avec de multiples dysfonctionnements (retards, interruptions de trafic, suppression de trains… ) et des galères pour les usagers. D’où un taux de régularité moyen de 86 % qui place le RER B en queue de peloton.
Des améliorations sont prévues… mais pas pour tout de suite ! La rénovation des MI84, qui ont fait leur temps, a pris trois ans de retard. La fin du programme est attendue début 2025. Les premières livraisons des nouveaux trains, commandés par IDFM à Bombardier Transport et CAF (un contrat finalement aussi tombé dans l’escarcelle d’Alstom après son rachat du Canadien), sont également programmées pour 2025 mais en fin d’année. Enfin, le système Nexteo, qui doit être déployé entre 2027 et 2029, sous réserve qu’il soit bien financé, doit permettre de faire circuler plus de trains en réduisant les intervalles.
Audit
Pour accélérer le mouvement, Valérie Pécresse a décidé, en début d’année, de confier un audit à un spécialiste du « mass transit ». C’est Yves Ramette, ancien directeur général de la RATP puis de SNCF Réseau Ile-de-France qui est chargé de cette mission. Son l’objectif est de trouver des pistes d’amélioration qui pourraient être actionnées plus rapidement et de gagner 1% de hausse de ponctualité annuelle pour atteindre 90 % de taux de ponctualité d’ici à trois ans.
Des améliorations significatives pourraient-elles être obtenues au moment des JO sur cette ligne centrale pour la desserte des jeux ou même pour la Coupe du monde de rugby dans quelques mois? Avec une hausse du trafic qui atteint 2,5 % par an alors que les infrastructures sont inchangées donc saturées, cette ligne présente un handicap majeur : le goulet d’étranglement du tunnel entre la gare du Nord et la gare de Châtelet-les-Halles Un tunnel à voie unique de 2,3 km que se partagent les RER B et D. Avec 32 trains prévus par heure en périodes de pointe. Un débit minuté qui n’admet pas le moindre grain de sable. Sinon, ce sont des répercussions en chaîne sur les deux lignes de RER. Et le début de la galère pour des milliers de voyageurs des RER B et D (1,6 million de voyageurs transportés à eux deux sur une journée).
Fréquence de trois minutes aux heures de pointe
« Aujourd’hui, le fonctionnement du tunnel repose sur des règles strictes et une vraie discipline des conducteurs », raconte Wilfrid Verdié, le dirigeant de l’unité opérationnelle du centre de Mitry côté Transilien. Dans ces conditions, tout compte, y compris la configuration intérieure des rames. Surtout quand les trains se succèdent à une fréquence de trois minutes, parfois moins.
Le futur matériel, doté de portes plus larges, permettra d’accélérer les temps d’embarquement et de débarquement des voyageurs. « Ca a joué pour le RER A, qui a bénéficié d’un nouveau matériel automatisé, avec des gains très bénéfiques pour la régularité. Ce sera aussi le cas pour le RER B lorsque les nouveaux trains arriveront». Les nouveaux M20 (environ 150 rames ont été commandées) offriront 20 % de capacité en plus. « Les temps d’échanges seront aussi améliorés à chaque station », poursuit le dirigeant.
La mise en œuvre de Nexteo, qui comprendra un centre de pilotage dédié, est aussi attendu. « Mais même sans Nexteo, un centre de commandement unifié aurait du sens », souligne-t-on côté Transilien.
Dans l’attente d’un centre de commande unifié
Un centre de commandement unifié pour les RER B et D est espéré vers la fin de la décennie. Mais il n’est pas encore financé. « Si on veut gérer 12 trains par heure pour le D et 20 trains par heure pour le B en heure de pointe dans le tunnel sur voie unique, c’est nécessaire », plaident des promoteurs de ce projet SNCF-RATP.
Un regroupement physique des acteurs a déjà été réalisé pour le seul RER B, permettant de réunir au sein du centre de commandement unique de Denfert Rochereau, des agents de la Transilien, de la RATP et des représentants de SNCF Réseau qui interviennent pour faciliter la gestion de la circulation sur la partie nord de la ligne. Grâce à cette mise en commun, plusieurs points de régularité ont été gagnés.
Le projet du Grand Paris Express pourrait aussi, plus tard, contribuer à désengorger le RER B autour du Bourget et de Sevran. « C’est une bonne nouvelle car, quand il y a moins de personnes dans les trains, on subit moins d’incidents. Il y a une corrélation entre flux de voyageurs et ponctualité », rappelle Wilfrid Verdié. Mais cette perspective a pour horizon 2026. Soit bien après la coupe du monde du rugby et les JO. Et sans doute après encore des années de galère pour les voyageurs.
Marie-Hélène Poingt
Sans décisions fortes, pas de saut de performance
Tandis que la fréquentation du RER B ne cesse d’augmenter (2,5 % par an), la régularité semble avoir atteint un plateau, mais en voie d’effritement : elle tourne autour de 87 %, voire 86 % . Elle était de 78 % en 2009.
Ce saut de performance a été acquis en deux temps : le premier grâce à la suppression de la relève des conducteurs en gare du Nord en 2009. Le second quelques années plus tard, en 2013, lors de la mise sur pied du centre de commandement unifié à Denfert Rochereau, et le lancement d’une nouvelle offre RER + avec la mise en place de deux fois deux voies sur la partie nord entre Paris et Aulnay (deux voies dédiées et deux voies de contournement).
Depuis dix ans, aucun autre progrès n’a été enregistré. « Aujourd’hui, ce plateau que le RER B n’arrive pas à dépasser s’explique par deux phénomènes structurels : d’une part, la hausse de la fréquentation avec une capacité de transport identique ; d’autre part, les travaux sur le réseau, réalisés alors que l’on poursuit l’exploitation des trains, ce qui impose de baisser la vitesse», explique Pascal Desrousseaux, le directeur du RER B côté SNCF.
Parmi les idées pour fluidifier les circulations et approcher d’un mode d’exploitation comparable au métro, du moins dans la partie nord de la ligne, la SNCF cherche à retourner des trains sur le réseau ferré national. « On devrait pouvoir se doter cet été au Bourget d’une voie de retournement. Puis l’année prochaine à La Plaine. A plus long terme, une installation est prévue à Aulnay », rappelle le directeur Transilien.
L’intérêt, selon lui, c’est, en coupant la ligne entre Paris Nord et Le Bourget, de pouvoir retourner les trains les plus au nord. « Comme la gare du Bourget est interconnecté, les voyageurs habitant au nord pourront trouver une solution pour poursuivre leur trajet », précise-t-il. « On va aussi améliorer le Bourget avec des sas ». Autre amélioration à venir, les effets des travaux de régénération des voies et des travaux caténaires actuellement menés.
Premier entré, premier sorti, règle de base dans le tunnel
Aider les conducteurs à tenir leur temps. C’est l’objectif de la règle du Fifo (First in first out, en français Premier entré, premier sorti), mise en œuvre dans le tunnel reliant la station Châtelet à la gare du Nord. Jean-Laurent Garcia, cadre SNCF (partagé entre SNCF et RATP), l’explique : « Nous sommes est en train de mettre au point un programme pour que cette règle soit totalement appliquée alors qu’aujourd’hui, elle est plutôt d’ordre empirique ». En théorie, 32 trains par heure peuvent franchir le tunnel. Mais dans la réalité, c’est plus compliqué.
Le temps de traversée prend cinq minutes. Or, il arrive que des conducteurs dépassent de timing. « Cela ne paraît rien mais c’est fatal pour la régularité. ll faut que les conducteurs soient hyper vigilants dans la conduite pendant la traversée du tunnel », poursuit Jean-Laurent Garcia.
Déjà, la mise en œuvre depuis 2014 de l’indicateur IVAD (en plus de la signalisation), a permis de gagner 15 secondes. «C’est un indicateur visuel d’aide au départ. L’objectif, c’est que tous les conducteurs le respectent. Le conducteur est formé à respecter la signalisation. Car s’il est bloqué dans le tunnel, les gens pourraient être tentés de sortir. Chaque train est solidaire des autres. C’est comme une sorte de tapis roulant. Mais le moindre petit caillou peut gripper la machine ».
D’où un important travail de management à la conduite. « Nous formons à la gestuelle et à la conduite dans le tunnel. Sur le RER B, tout repose sur l’engagement des conducteurs », souligne encore le responsable SNCF. Les régulateurs de flux peuvent aussi aider à la descente et à la montée pour que les conducteurs puissent fermer les portes.
A l’avenir, Nexteo devrait permettre de gagner deux minutes par train.
MH P
Pour Transilien, il s’agit de « rattraper les moindres recrutements dus à la crise, sanitaire et aux confinements », mais aussi de répondre au « contrat ambitieux 2020-2023, prolongé à fin 2025, avec Île-de-France Mobilités », de préparer « les Jeux olympiques et paralympiques, […] la mise en service d’Eole » ou encore « le renouvellement des matériels roulants, nécessitant de forts besoins en compétences techniques » et compenser « les mobilités internes […] et les départs en retraite ».
Depuis mars, Philippe Mouly a pris les fonctions de directeur des lignes L, A, J à Transilien. Membre du comité de direction de Transilien, il succède à Lucile Quessart, nommée directrice des Ressources Humaines de SNCF Voyageurs.
Depuis 2016, Philippe Mouly occupait la fonction de directeur des opérations chez Eurostar. Ce diplômé de l’Institut polytechnique de Grenoble, qui a rejoint la SNCF en 1990, a occupé de nombreux postes, de management. Avant Eurostar, il était directeur de l’axe TGV Atlantique.
Faire remonter les voyageurs à bord des trains. C’est le leitmotiv des opérateurs de transport, dont Transilien qui voit son trafic stagner autour de 60 %, depuis août, comparé à la fréquentation habituelle des trains de banlieue avant la crise sanitaire. En plus du télétravail (45 % des emplois sont « télétravaillables » en Ile-de-France) et du chômage partiel, les voyageurs se détournent des transports collectifs par crainte d’une contamination, surtout aux heures de pointe. « Dès lors qu’il y a port de masques, et même s’il y a une certaine saturation, les transports publics ne sont pas des clusters comme le démontrent les études qui arrivent de l’étranger. Nous devons rassurer les voyageurs », souligne Sylvie Charles.
Et la directrice de Transilien de rappeler que les services ferroviaires en Ile-de-France sont indispensables pour acheminer les salariés sur leurs lieux de travail. Des lieux hyperconcentrés puisque 68 % des emplois se trouvent dans Paris et la petite couronne, et même plus précisément dans seulement cinq ou six grands pôles. « L’emploi est hyperconcentré en Ile-de-France. Le mass transit (c’est-à-dire les trains, les RER, les métros et les tramways), qui assure chaque année deux milliards de voyages dans cette région, est indispensable pour desservir ces pôles », rappelle Fouad Awada, le directeur général de l’Institut Paris Région, qui a réalisé, juste avant la crise sanitaire, avec Kisio et Transilien, une étude basée sur les traces GPS de 700 000 voyageurs franciliens se déplaçant sur 4 grands corridors. Cette étude montre que « le mass transit est plus rapide et plus prévisible que la voiture. Les voyageurs ne subissent pas le mass transit, mais le choisissent », souligne-t-il. « Sans le mass transit, on ne parviendrait pas à transporter tout le monde », rappelle de son côté, David O’Neill, directeur des études & conseils chez Kisio (lire ici).
Neuf millions de déplacements sont recensés quotidiennement en Ile-de-France. « Si 10 % des usagers des transports publics basculaient vers la route, cela augmenterait de 40 % à 80 % la saturation des axes. Et cela rallongerait les temps de transports de 50 % », précise-t-il. « Une voie de chemin de fer a un débit 17 fois supérieur à une voie routière ».
Or, les voitures sont déjà de retour. Si avant le confinement, la part des transports publics gagnait des parts de marché face à la voiture, en étant passée de 34 à 38 %, depuis, les automobilistes ont ressorti leurs voitures des garages. « On a retrouvé dès le mois d’août le niveau de trafic routier de septembre 2019 », affirme Fouad Awada.
Pour Sylvie Charles, il faut tirer parti de cette période inédite pour démontrer les bénéfices du mass transit. En attendant l’arrivée de nouveaux trains plus capacitaires, notamment sur les lignes D et E, il s’agit à la fois de rassurer et de mieux réguler les flux pour rester attractif. « Si à l’avenir, le télétravail persiste deux jours par semaine, on estime qu’il y aurait entre 6 % et 13 % de voyageurs en moins dans les trains durant les heures de pointe, selon les itinéraires. Cela permettrait d’alléger la pression durant les heures de pointe », souligne la dirigeante. De quoi améliorer un peu les conditions de transport. « Nous sommes assez favorables à deux jours de télétravail par semaine à condition que ça ne soit pas pour tout le monde le vendredi ! », nuance-t-elle.
Plusieurs pistes sont travaillées. Transilien rencontre des chefs d’entreprise sur ces questions de télétravail et d’étalement des heures de pointe. Un sujet sur lequel la région Ile-de-France est également très engagée (une charte vient d’être signée avec Plaine Commune) mais qui est encore loin de faire ses preuves.
Les auteurs de l’étude plaident aussi pour que le vélo (qui concerne majoritairement les trajets courts de moins de trois kilomètres) soit davantage envisagé comme un mode complémentaire du mass transit, en améliorant notamment le stationnement des deux roues autour des gares.
Enfin, partant du constat que la nuit et le week-end, la part de marché du transport public s’effondre et que 75 % des Franciliens choisissent alors de se déplacer en voiture, la SNCF veut conquérir de nouveaux clients en mettant en avant les atouts du train pour faire du tourisme et en jouant sur la fibre écologique. C’est ce qu’elle a commencé à faire cet été avec l’opération « C’est pas loin en train », proposant des parcours touristiques pendant les week-ends. Des partenariats sont noués au coup par coup et chacune des lignes Transilien travaille sur des parcours touristiques à partir d’une gare.
Marie-Hélène Poingt