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Ewa

Alain Ribat, nouveau directeur adjoint de Transilien SNCF

Alain Ribat, directeur de Transilien

Depuis le 1er juillet, Alain Ribat est le directeur adjoint de Transilien SNCF, chargé des investissements, des grands projets, de la finance et du pilotage des relations contractuelle.

Depuis 2014, ce diplômé de l’Essec était le PDG de VFLI, la filiale de droit privé de fret ferroviaire de SNCF TFMM.

Parmi ses premiers dossiers à traiter, il aura à réussir la négociation du futur contrat avec IDFM, l’autorité organisatrice de la mobilité en Ile-de-France. Un contrat qui tarde à être signé (la crise sanitaire et la période de confinement n’expliquent pas tout, il reste encore à lever des points de désaccord) et qui s’inscrit dans un contexte de crise des finances publiques.

Ewa

Des gares réorganisées et des TER à accès régulé

Gare Saint Lazare

Les initiatives se multiplient pour maintenir les distances entre les voyageurs et éviter qu’ils ne se croisent non seulement à bord des trains mais aussi dans les halls d’accueil et les quais des gares. Pour matérialiser les distances à respecter, les opérateurs ont recours à des marquages au sol et à des stickers pour condamner une place sur deux dans les trains. « 1,5 million de stickers ont posé en quelques jours », a indiqué le 9 mai Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. Mais, a-t-il ajouté, « nous avons aussi besoin que les voyageurs nous aident ». La SNCF a ainsi édicté une charte voyageurs, présentée aux régions et aux associations d’usagers et baptisée En train tous responsables.

Pour rassurer les voyageurs, la SNCF prévoit de « mettre le paquet sur le nettoyage et la désinfection des rames et des installations », selon les termes de Christophe Fanichet. 5 500 personnes supplémentaires sont mobilisées dans cette tâche, dont plus de 2000 en Ile-de-France.

 

 

En Ile-de-France, des filtrages sont organisés à l’entrée de nombreuses gares et le niveau de circulation des Transilien atteint 60 %. Il devrait passer à 75 % vers la fin mai.

Dans les régions, il était prévu dans un premier temps au moins 50 % des TER. Avec des mesures inédites dans cinq régions, l’Occitanie, les Hauts-de-France, le Centre Val de Loire, la Bourgogne Franche Comté et la Normandie, qui ont décidé de réguler l’accès aux TER pour limiter les flux de voyageurs. En plus de leurs titres de transports, les voyageurs doivent télécharger un coupon que l’on peut télécharger soit sur le site de la région soit sur l’appli SNCF, puis imprimé ou directement présenté sur son smartphone. 650 TER sont concernés.

Enfin, parmi d’autres mesures, dans les gares souterraines, « la ventilation a été renforcée », souligne Marlève Dolvek, la directrice générale de Gares & Connexions, en précisant que les commerces vont rouvrir progressivement. Seules quatre pharmacies et six supérettes sur les 1 500 commerces en gares étaient restées ouvertes pendant le confinement, conduisant Gares & Connexions à annuler leurs loyers entre le 15 mars et le 30 avril, aucune décision n’étant encore prise pour la suite.

M.-H. P.

Ewa

La fréquentation des transports publics franciliens tourne autour de 10 % en moyenne

automatisation ligne 4

Depuis le 26 mars, l’offre de transport a été de nouveau réduite en Ile-de-France avec notamment le lancement du service à 6 heures du matin et la fermeture d’une cinquantaine de stations de métro et l’arrêt des métros et des RER à 22 heures. Des bus de substitution remplacent les RER après cette heure. Des Noctiliens circulent aussi la nuit. Sur la ligne 1, 50 % des circulations sont maintenues et l’offre sur les lignes de tramway atteint 40 % en moyenne.

Ce niveau de service prend en compte la chute de fréquentation dans les transports publics et la disponibilité des personnels, tout en permettant d’acheminer les personnes qui doivent absolument se déplacer.

5 à 6 % de fréquentation sur le réseau de la RATP

La fréquentation sur le réseau de la RATP est de 5 à 6 % par rapport à un jour normal et de 10 % environ sur les Transilien. « Nous maintenons des transports toute la journée sur tout le territoire et essayons de maintenir un niveau de service public permettant aux personnes de se déplacer pour leur travail », indique un porte-parole de l’autorité organisatrice des transports, IDFM. Selon lui, les phénomènes de pointe ont disparu. Et il précise : « L’offre de transport est adaptée au fur et à mesure, en fonction du niveau de fréquentation. Si on constate qu’il y a un peu plus de monde sur une ligne, on adapte immédiatement le niveau de service pour permettre de maintenir les distances entre les voyageurs ».

Le Passe Navigo remboursé en avril

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche du 29 mars, Valérie Pécresse a annoncé qu’elle comptait rembourser intégralement  le Passe Navigo, mais aussi le Navigo senior et la carte ImaginR à tous les abonnés, pour le mois d’avril. « Cela concernera aussi bien ceux qui achèteront un abonnement mensuel pour aller travailler aux fonctions essentielles du pays que ceux qui sont confinés chez eux et avaient acheté un abonnement annuel. Nous ouvrirons une plateforme début mai qui permettra de demander le remboursement de 75,20 euros pour le Passe navigo mensuel ou annuel (37,60 euros pour le Passe senior et pour ImaginR)« , a expliqué la présidente d’IDFM.

M.-H. P.

Ewa

La gare Saint-Lazare bouclée par des portiques antifraude

portiques gare Saint-Lazare

« C’est un coup à louper son train ! », lance interloquée une voyageuse bloquée devant les nouveaux portiques d’accès au hall de la gare Saint-Lazare. Installés progressivement depuis près d’un an, les habitués de la gare – ceux qui la traversent à la sortie du métro, prennent les lignes J et L du Transilien vers la banlieue ou bien les trains vers la Normandie – les ont côtoyés depuis de longs mois. Ils étaient inactifs, ils ne le sont plus depuis lundi 15 juillet.

Des portiques barrent désormais la route à ceux qui n’ont pas de billets. Comme dans le métro et les autres grandes gares parisiennes, la gare Saint-Lazare n’est plus une passoire. Pour monter à bord des Transilien vers la banlieue, ou quitter les quais à la descente, les voyageurs doivent valider leur ticket ou leur passe Navigo. Les portiques sont d’ailleurs compatibles avec le futur passe Navigo sur smartphone ou la future carte Navigo Liberté + qui permet de payer ses transports en fonction des trajets effectués.

Lire aussi : Le passe Navigo sur smartphone, c’est pour septembre, sauf sur iPhone

140 au total, sésames d’acier et de verre agrémentés d’une lumière bleutée, installés aux différents points d’accès de la gare : entre les arcades séparant la salle des pas perdus du hall principal, en travers du hall principal pour marquer la limite entre les lignes Transilien et les trains normands (dont les quais sont équipés de portiques depuis près de deux ans); et enfin, en arrivant de la rue de Rome. Un investissement de 14 millions d’euros financés par Ile-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports de la région.

La contrainte des flux

Objectif ? Lutter contre la fraude, estimée à 63 millions d’euros sur les emprises SNCF en Ile-de-France. En plus de barrer la route aux resquilleurs, ces portiques de nouvelle génération sont équipés d’un système de détection capable d’analyser le passage d’adultes, d’enfants, de bagages, de fauteuils roulants, et de le comparer en temps réel avec le titre de transport validé. « En couplant ces données avec celles des validations reçues, cet équipement permet une mesure fine de la fraude », affirme SNCF Transilien. Outre les billets pour les lignes de banlieue, ils savent aussi lire les billets grandes lignes vers la Normandie (les voyageurs des lignes normandes doivent revalider pour accéder ensuite aux quais).

Avec trois largeurs de portiques (60 cm pour les tailles standards, 80 cm pour les voyageurs avec bagages ou poussettes, 90 centimètres pour laisser passer un fauteuil roulant), la SNCF compte sur 35 passages par minute, au lieu de 21 dans les autres gares parisiennes. Aux heures de pointe, les portiques passent automatiquement en mode flux, ce qui signifie que les portes de verre ne se referment pas entre deux passages. Et si le titre de transport n’est pas valide, un signal d’alerte lumineux et/ou sonore retentit.

Pour tester leur impact sur les flux, sujet particulièrement sensible à Saint-Lazare où transitent quotidiennement 450 000 voyageurs et 1 600 trains, les nouveaux portiques ne sont en service que de 10h à 16h cette semaine avant de fonctionner progressivement toute la journée. Sans doute après leur inauguration officielle fin août, par Valérie Pécresse, la présidente de la région et d’Ile-de-France Mobilités.

N. A.

Ewa

Nouveau plan d’urgence pour la ligne P du Transilien

Hasard du calendrier, dix jours après une réunion d’initiative locale organisée à Trilport, petite commune de Seine-et-Marne, dans le cadre du Grand débat national (lire notre reportage), et qui portait sur la piètre qualité de la ligne P du Transilien, des mesures radicales dégagent l’horizon des 104 000 passagers quotidiens. Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) et Alain Krakovitch, patron de SNCF Transilien, ont annoncé le 15 février l’électrification la branche Trilport – La Ferté-Milon, « dernière ligne francilienne non électrifiée » (10 000 voyageurs/jour).

La mesure sera inscrite au prochain contrat plan Etat-région pour tenter de résoudre les problèmes de saturation sur l’axe nord de la ligne sur laquelle circulent encore des rames diesel, alors que la branche vers Provins accueille des rames BGC (autorails à grande capacité de Bombardier) depuis 2013.

Par ailleurs, l’autorité organisatrice des transports, IDFM, a conclu un accord avec la région Grand Est pour que ses TER Vallée de La Marne marquent l’arrêt en gare de La Ferté-Milon aux heures de pointe du matin et du soir, à partir du service 2020 (c’est-à-dire en décembre 2019). Objectif, soulager les trains de la branche Château-Thierry très chargés à ces heures (70 000 passagers/jour).

Par ailleurs, sur la demande des associations d’usagers de la ligne, IDFM a demandé à SNCF Transilien d’augmenter la capacité du train Château-Thierry – Paris de 5h04 avec un train long à partir d’avril 2019. Enfin, suite à une série de pannes de matériel roulant ces derniers mois, un audit sur le dispositif de maintenance des rames est annoncé dès aujourd’hui. Les conclusions sont attendues à l’été 2019.

N. A.

 

La ligne P

252 kilomètres, la plus étendue du réseau francilien

+4 % de fréquentation par an entre 2010 et 2015

Elle dessert cinq axes du nord au sud de la Seine-et-Marne et au-delà :

– Gare-de-l’Est – Chelles – Meaux

– Gare-de-l’Est – Meaux – Château-Thierry

– Gare-de-l’Est – La Ferté-Milon (via Meaux)

– Gare-de-l’Est – Coulommiers

– Gare-de-l’Est – Provins

 

Ewa

A Trilport, le Grand débat se concentre sur le Transilien

Souvenez-vous. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres et lancé le mouvement des « gilets jaunes » fin octobre 2018 était un problème de transport : la hausse de la taxe carbone sur le diesel prévue au 1er janvier. Une fiscalité écologique injuste, ont jugé des dizaines de milliers de citoyens habitant souvent dans la « France périphérique », expression un peu malheureuse pour désigner la France périurbaine et rurale qui se déplace majoritairement en voiture.

Ici, tout est trajet

A Trilport (77), la voiture c’est pour le week-end, en semaine pour aller travailler, c’est le Transilien (79% des trajets domicile – travail). La commune de 5 000 habitants de la très grande couronne parisienne, située à 60 kilomètres à l’est de la capitale, juste après Meaux, attire de plus en plus de citadins chassés par la hausse des loyers à Paris et sa proche banlieue. La petite gare de Seine-et-Marne vers laquelle se rabattent les habitants des bourgs voisins, sur un parking saturé, est reliée théoriquement en 30 minutes à la gare de l’Est par la ligne P du Transilien. Ici, tout est trajet. Le travail, les courses, le cinéma, la nounou, le médecin, chaque plaisir, chaque besoin nécessite du carburant ou un passe Navigo, dézoné depuis 2015.

« J’habitais Paris XIXe, l’agent immobilier m’a vendu la ligne P : Paris en 30 minutes. Il m’a vendu du rêve, depuis 2016, le trafic est sans cesse perturbé », témoigne un père de famille, professeur de mathématiques. Alors quand le maire de Trilport, Jean-Michel Morer(1), a proposé aux élus des communes alentour desservies par la ligne P d’inviter deux collectifs d’usagers pour animer un débat public sur « Des mobilités dignes et durables pour les territoires périurbains et ruraux », ils ont répondu oui comme un seul homme.

Mardi 5 février, une petite centaine d’habitants de cette Ile-de-France pavillonnaire a aussi répondu présent et participé à cet acte local du Grand débat national initié par Emmanuel Macron et son gouvernement pour tenter d’apaiser la fronde des « gilets jaunes ». Les deux représentants du collectif d’usagers de la ligne P, l’une des plus tourmentées du réseau Transilien, ont animé le débat. Deux heures durant, des actifs, des retraités, des étudiants, des jeunes couples, un cheminot CGT, se sont exprimés sur les solutions à apporter pour améliorer le quotidien des 100 000 voyageurs qui font tous les jours la navette domicile – travail sur les branches Château-Thierry – Gare-de-l’Est et La Ferté-Milon – Gare-de-l’Est de la ligne P, à bord de trains « hors d’âge » et « bondés aux heures de pointe, régulièrement en retard », estiment-ils. Les rames Francilien de Bombardier ont été injectés sur la branche de la ligne P vers Provins uniquement.

Parmi les participants, deux arborent un gilet jaune, l’un appartient au collectif Blocage 77 Nord qui tous les matins à l’aube, bloque les engins de travaux sur le chantier du CDG Express à Mitry-Mory, à l’appel de la maire. « On va dépenser des millions et des millions pour le CDG Express alors qu’il suffirait d’investir quelques centaines de milliers d’euros sur la ligne P », peste le prof de maths, applaudi par les autres participants du débat. « La semaine dernière, la tempête Gabriel a arraché deux caténaires et le trafic a été stoppé pendant deux jours », raconte une habituée de la ligne. Résultat : près de deux heures de trajet en bus de substitution au lieu de 30 minutes.

« Ce n’est pas parce qu’on habite loin de Paris qu’on doit accepter des transports indécents », reprend une retraitée qui voyage sur la ligne P depuis 40 ans, l’emprunte toujours pour ses activités culturelles à Paris plutôt que sa voiture parce qu’elle a « la fibre écolo », mais a vu le service « se dégrader au fil des ans : le soir, aux heures de pointe, c’est une marée humaine gare de l’Est pour s’engouffrer dans les RIB ou et les AGC [rames inox banlieue et autorails grande capacité, NDLR] », décrit-elle.

Injecter des omnibus aux heures de pointe

Parmi les propositions lancées par les participants – elles seront postées sur la plate-forme nationale de restitution des débats locaux et transmises à Alain Krakovitch, directeur général Transilien –, l’ajout de semi-omnibus qui relieraient la gare de Trilport en 40 minutes au lieu de 30. Il faudrait pour cela supprimer deux arrêts en amont de Trilport « peu empruntés », estime le collectif d’usagers. Injecter ces omnibus permettrait de soulager les deux axes saturés le matin et en fin de journée, en attendant l’électrification complète de la ligne et la possibilité d’injecter des autorails de grande capacité. Avant que les propositions se concrétisent un jour et que les travaux d’électrification en 2021, la révélation de la gratuité des parkings-relais franciliens à partir du 1er mars récemment annoncée par Valérie Pécresse, a été la seule bonne nouvelle de la soirée. Pour le reste, dans la salle des fêtes de Trilport, la SNCF n’était pas à la fête et l’absence d’un représentant de Transilien a été maintes fois regrettée.

Nathalie Arensonas

(1)Le maire est également chargé des Transports à l’association des petites villes de France (APVF).