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Ewa

Un bateau-entrepôt électrique pour livrer dans Paris

Depuis le 23 septembre, le port de Gennevilliers est relié quotidiennement à Paris par Fludis, un nouveau mode de livraison par bateau à propulsion 100 % électrique. Porté par l’Agence de messagerie mobile écologique (Amme), cet entrepôt flottant se présente comme une « agence » et est capable de contenir jusqu’à 3 000 colis par jour pour une surface embarquée de 700 m2 (soit l’équivalent d’une agence classique de 1 800 m2 équipée d’une trentaine de véhicules utilitaires).

Le dernier kilomètre en vélo cargo

Quatre arrêts sont desservis au départ du port de Gennevilliers : les ports de Javel-Bas, Champs-Elysées, Grands-Augustins et Henri-IV. Une fois le bateau-entrepôt amarré les livraisons sont assurées par des vélos cargos embarqués qui peuvent porter jusqu’à 250 kg chacun.

Fludis est notamment soutenu par la Banque des territoires, l’opérateur immobilier Idec, le Programme d’investissement d’avenir (Ville de demain), la région Ile-de-France et Voies navigables de France (VNF). Le montant de cette opération s’élèverait à 3,4 millions d’euros.

Parmi les clients du service, Ikea, le fabricant de matières premières Paprec ou encore les fournitures de bureau Lyreco.

Le service est en période d’essai du lundi au vendredi et après ce premier test à Paris, il pourrait être déployé dans d’autres agglomérations françaises.

S. S.

Ewa

Un taxi volant testé sur la Seine parisienne

En forme de bulle, il ressemble un peu au Sea Shadow de James Bond, mais il est électrique. Le SeaBubbles conçu par la start-up française du même nom a été autorisé par la préfecture de police d’Ile-de-France à réaliser des tests de navigation du 16 au 20 septembre sur la Seine. Du port de Bercy à Issy-les-Moulineaux, un trajet de 25 minutes à la vitesse de 18 nœuds, soit 30 km/h. « Il est silencieux, ne fait pas de vague et est très stable », témoigne Magali Charbonnau, secrétaire générale de la préfecture, à la descente de l’embarcation.

L’hydrofoil qui ne peut « décoller » qu’à cette vitesse, a donc obtenu de la préfecture une dérogation de circulation provisoire entre 8h et 10h et entre 15h et 17h lorsque le trafic sur la Seine est moins dense. En moyenne, il passe 100 bateaux par jour sur certains tronçons du fleuve parisien, notamment entre Notre-Dame de Paris et la Tour Eiffel où les bateaux-mouches et consœurs opèrent un ballet incessant, aux côtés des péniches. « Si elle s’avère concluante, l’exploitation commerciale de SeaBubbles pourra être envisagée au printemps 2020 », indique la préfète.

SeaBubbles est un hydrofoil électrique « avec des foils en forme de T montés à l’envers afin de compenser le mouvement des vagues et du vent ce qui lui assure une grande stabilité », vante Tanguy Goetz, directeur du développement et de la stratégie de la start-up. Les matériaux composites sont produits en Thaïlande, les moteurs en Suisse, et l’engin est assemblé à Cogolin, dans le Var. Coût de cette embarcation futuriste, 200 000 euros.

Bubble Taxis

La start-up a noué un partenariat avec Paris Expérience Group, opérateur de croisières fluviales et propriétaire de ports et de bateaux sur la Seine. Les deux entreprises ambitionnent de lancer une exploitation de Bubble Taxis dans Paris, au printemps 2020. D’autres usages sont envisagés, avec les Douanes, la Police et la RATP, dans des versions 12 à 32 places, indique Tanguy Goetz. Le constructeur naval travaille aussi avec Haropa Ports de Paris et les Voies navigables de France qui mènent actuellement une étude sur les conditions de navigation sur la Seine, en vue d’optimiser les flux de passagers et la logistique sur le fleuve parisien et adapter la législation en conséquence.

Nathalie Arensonas