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Ewa

Pénurie de conducteurs : « du jamais-vu pour le transport de voyageurs », affirme la FNTV

Il manquerait actuellement entre 6 000 et 7 000 conducteurs de bus et d’autocars en France. La Fédération nationale des transports de voyageurs prépare un plan d’urgence pour lutter contre cette pénurie. Explications avec Ingrid Mareschal, déléguée générale de la FNTV.

Ville, Rail & Transports : Un rapport du service des données et études statistiques montre que le secteur a embauché 31 000 conducteurs entre 2004 et 2019. Pourtant le secteur se heurte à une pénurie… 

 Ingrid Mareschal : Le secteur ne parvient pas à embaucher suffisamment de chauffeurs pour faire face à la hausse du trafic. La pyramide des âges des conducteurs montre un âge moyen très élevée, autour de 50 ans. D’où des vagues massives de départs à la retraite. On peut dire que c’est du jamais-vu! La rentrée a également été très difficile pour les transporteurs. Mais cette situation ne date pas d’hier. Elle est accentuée par le fait que les entreprises ont été obligées de placer massivement leurs conducteurs au chômage partiel. Certains chauffeurs ont estimé qu’avec 84 % de leur rémunération habituelle, c’était mieux d’aller voir ailleurs. Chez de nombreux transporteurs, leurs propres cadres ont même dû prendre le volant pour combler le manque de chauffeurs.

VRT : Les lignes scolaires sont-elle particulièrement affectées?

 I.M : On a pu voir, dans plusieurs régions, que des services n’ont pas pu être assurés. L’autocar est pourtant primordial pour que les élèves puissent accéder à leurs établissements. La FNTV prépare un plan d’urgence afin d’endiguer la pénurie. Tout doit être mis en œuvre pour que nous ne connaissions pas la même anomalie à la rentrée 2022.

VRT : Quelles solutions pourraient proposer le plan d’urgence que vous préparez?

 I.M : Certaines sont déjà en cours, comme l’abaissement du passage du permis D à 18 ans, rendu possible par un décret (publié le 2 mai dernier, NDLR.). Une victoire, car la FNTV a milité pour cet abaissement de l’âge. Auparavant, il fallait être âgé au minimum de 24 ans, et détenir le permis B. Beaucoup de jeunes s’orientaient alors vers le transport de marchandises, ils étaient perdus pour le transport de personnes… L’État souhaite cependant instaurer un tutorat renforcé pour les candidats, âgés de 18 à 20 ans, qui seraient affectés sur des lignes scolaires.

Une autre solution consiste à rénover le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) d’agent d’accueil et de conduite qui, jusqu’à présent, ne propose pas d’épreuves de conduite entre 16 et 18 ans. Il ne s’agit pas d’un certificat de conduite dans notre secteur. Nous sommes en train de l’actualiser, depuis ce mois de novembre, dans le cadre d’un travail avec le ministère de l’Éducation nationale. Pour le reste, le blason du poste de conducteur est à redorer. Un travail de communication à grande échelle est à réaliser, que ce soit dans les salons étudiants ou sur les réseaux sociaux. 

VRT : Qu’en est-il pour les délégataires de service public ?

 I.M : Nous avons identifié, dans notre plan d’urgence, un problème provenant des appels d’offres. Il faut trois mois minimum pour former un conducteur. Or, les notifications après obtention d’un marché public ne respectent pas forcément les délais de formation des conducteurs. Il faut au moins quatre mois pour laisser le temps aux entreprises et aux organismes de proposer le cursus nécessaire. La FNTV a observé ce phénomène dans le découpage des lots par des collectivités. C’est principalement le cas dans les régions, en ce qui concerne le volet interurbain et scolaire. L’idée est aussi de renforcer le travail en amont avec les structures administratives afin de proposer des horaires plus importants pour les conducteurs. Il faut à tout prix éviter les temps partiels qui freinent le recrutement des entreprises.

Propos recueillis par Antoine Irrien

 

Ewa

Les multiples interrogations que pose la reprise du transport scolaire

Avec la reprise des cours programmée à partir du 11 mai se pose aussi la question du transport scolaire. 13 millions d’enfants ou de jeunes adultes sont scolarisés en France, un chiffre incluant aussi bien les enfants de maternelles que les étudiants de 3e cycle, ou encore les apprentis qui fréquentent un centre de formation (CFA). « Parmi ces 13 millions d’élèves et d’étudiants, 4 millions empruntent les transports en commun, au sens large, c’est-à-dire aussi bien des trains, des tramways, des métros, des bus, accessibles à toute la population. Et dans les 4 millions d’élèves qui prennent les transports collectifs, la moitié emprunte des cars scolaires, plutôt en milieu rural », explique Ingrid Mareschal, la déléguée générale de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).

Qui prendra en charge les coûts ?

La principale interrogation à ce jour concerne le port du masque « Nous avons recueilli les questions des professionnels et les avons fait remonter au ministère des Transports : est-ce que le masque sera obligatoire ou est-ce que la distanciation sera privilégiée ? », se demande Ingrid Mareschal.

Et elle explique : « Si les élèves transportés doivent être séparés d’un mètre ou plus, il faudra plus de cars pour transporter le même nombre d’enfants. Or, les opérateurs ne peuvent pas doubler le nombre de véhicules, tout simplement parce que tous ne les ont pas. L’autre solution consisterait à doubler les tournées. Cela pourrait peut-être fonctionner avec des heures de cours décalées ».

Mais qui paiera ces tournées supplémentaires ? La solution du masque obligatoire poserait moins de problèmes, estime la déléguée générale. Mais elle pose d’autres questions : y aura-t-il un accompagnateur dans chaque bus pour faire respecter les nouvelles règles ?

Enfin, les règles de désinfection des véhicules et la fourniture d’équipements aux conducteurs (masques, gants, produits…), éventuellement de gel aux élèves doivent aussi être précisées. « La volonté de bien faire ne manque pas, mais qui fournit le gel ? La région ? Le transporteur ? Et si c’est lui, où le trouver ? Et l’aura-t-il à temps ? », s’interroge encore la FNTV, en rappelant qu’il faudra rapidement trancher car, entre la commande et la livraison du produit, il faudra compter plusieurs semaines.

Yann Goubin

Ewa

L’appel au secours des autocaristes

L’épidémie de coronavirus a frappé de plein fouet tous les acteurs des transports terrestres, des VTC, aux taxis en passant par les loueurs de véhicules. Dès le 13 mars, la FNTV lançait un appel au secours des autocaristes effectuant du transport scolaire, estimant que la fermeture des établissements scolaires « est un coup de massue pour 100 % des 1 000 entreprises du secteur dont l’activité sera réduite à néant à compter de lundi ainsi que pour leurs 100 000 salariés ».

L’organisation professionnelle demandait alors au gouvernement et aux Régions « un plan d’urgence pour la survie des entreprises », passant notamment par « l’assurance du paiement par les Régions de la totalité des prestations de transport scolaire dans des conditions dérogatoires exceptionnelles aux contrats existants », la mise en place d’un fonds de solidarité ou encore « la mise en place d’un plan de relance ambitieux pour anticiper la reprise d’activité qui aura lieu après la crise ».

Ewa

Transports départementaux : la Corrèze abandonne la gratuité

Le conseil général de la Corrèze réorganise totalement ses transports, lignes régulières et scolaires, afin d’assurer leur pérennité. Le conseil général de la Corrèze réorganise totalement ses transports, lignes régulières et scolaires, afin d’assurer leur pérennité. « Avec un coût de plus de 20 millions d’euros dont 17 pour transporter 17 000 collégiens, nous avions financièrement atteint les limites », résume Jean Daix, le directeur général adjoint. Le conseil général a regroupé les 500 lignes scolaires en 11 secteurs géographiques. Les transporteurs ont ainsi pu, via des marchés négociés, organiser les tournées en enchaînant les services. Afin de réduire la durée des circuits, la distance minimum entre les arrêts a été ramenée de 300 à 500 m. Enfin, il a été mis fin à la gratuité. « Des enfants inscrits ne prenaient jamais le car et les véhicules s’en trouvaient surdimensionnés », explique Jean Daix. La participation financière est toutefois modeste : 30 €/an/enfant pour les familles non imposables ou soumises à la 1re tranche de l’impôt (72 % des familles corréziennes), 60 € pour une imposition à 14 % (22 % des familles), avec dégressivité pour les autres enfants de la famille… Concernant les lignes régulières, la refonte a été drastique, puisque 7 des 14 circuits ont été supprimés. « Sur certains, nous avions 200 passagers par an pour un coût de 150 000 à 200 000 ! » Pour compenser ces disparitions, les lignes scolaires sont devenues accessibles au public et des TAD ont été créés. Enfin, afin que les Corréziens s’approprient le réseau de transport départemental, celui-ci a pris le nom d’Oz’Car, et les véhicules ont été dotés d’une livrée.
  

Olivier Jacquinot

 

Ewa

Les communes du Centre-Bretagne repensent leurs transports

La communauté de communes autour de Carhaix, Poher Communauté, s’est fixé comme objectif pour cette année de revoir les transports sur son territoire, qui couvre huit communes et 15 000 habitants environ. La communauté de communes autour de Carhaix, Poher Communauté, s’est fixé comme objectif pour cette année de revoir les transports sur son territoire, qui couvre huit communes et 15 000 habitants environ.

Elle va d’abord dresser un état des lieux, puis elle devrait confier la réalisation d’une étude à un cabinet spécialisé. L’objectif est de proposer des solutions pour l’année 2012. Sans préjuger des résultats, le conseil de la communauté imagine qu’il faudrait rationaliser les dessertes ou mutualiser les moyens de transports. Car pour l’instant quatre opérateurs circulent sur le territoire, chacun ayant ses propres véhicules : ceux des conseils généraux du Finistère et des Côtes-d’Armor, celui des transports scolaires, celui de la commune de Carhaix et les voitures de Taxi com, le service à la demande.

« Nous devons être moteur, afin d’habituer les habitants à prendre les transports en commun », souhaite Christian Troadec, président de Poher Communauté. D’autant plus que les déplacements coûtent cher aux ménages dans ce territoire rural, où la voiture est indispensable pour se rendre au travail. « Il est donc important d’essayer de les réduire et de favoriser des transports plus respectueux de l’environnement. »

L’étude devrait aussi montrer s’il est possible de réutiliser le car de 53 places qui sert deux heures par jour pour le transport scolaire.

Ewa

Gratuité à Lausanne pour tous les élèves

Le bus est gratuit pour les petits Lausannois de moins de 11 ans habitant à plus de 1 km de leur école. 70 % des élèves lausannois habitent à moins d’un kilomètre de leur école. Les autorités considèrent qu’ils peuvent donc s’y rendre en 15 minutes à pied. Mais pour tous les autres, depuis cette rentrée 2010, le bus est totalement gratuit. Du moins jusqu’à 11 ans, les plus grands bénéficiant d’un remboursement de la moitié du Mobilis deux zones, l’abonnement annuel aux transports urbains (TL, Transports lausannois). Cette mesure « soulage le budget des familles, prend en compte la dangerosité de certains trajets, diminue le nombre de “parents-taxis” qui roulent et stationnent dangereusement autour des collèges en y déposant leurs enfants, énumère Oscar Tosato, conseiller municipal, dans le bulletin de la ville. Elle incite les jeunes à utiliser nos transports publics performants, enfin, elle complète la politique de la ville visant à réduire la circulation ». Et naturellement l’offre cartonne. C’était la ruée à quelques jours de la rentrée fin août, laissant supposer aux responsables que certains petits Suisses allaient utiliser l’autobus pour la première fois.
La mesure reste exceptionnelle en Suisse. Genève ne la pratique pas. Et d’autres régions font au contraire face à une forte hausse pour leurs enfants. C’est le cas du bourg de Gland, sur le point d’intégrer une communauté tarifaire élargie (celle du canton de Vaud), ce qui obligerait les jeunes à acheter un titre multimodal deux fois plus cher que le ticket actuel, alors qu’ils n’en ont pas l’utilité puisque quelques arrêts des lignes de Car Postal les emmènent à l’école. Lausanne, de son côté, qui développe aussi beaucoup les Pédibus (accompagnement groupé à pied sous la conduite d’un parent d’élève), a calculé que la gratuité pour les scolaires lui coûtera un peu plus d’un million d’euros. Mais la municipalité suit son idée : les plus jeunes doivent acquérir le réflexe transport public avant d’être en âge de conduire…
 

Cécile?NANGERONI

Ewa

Les Ardennes veulent faire des économies sur le transport scolaire

Alors qu?il était gratuit pour tous les élèves, le transport scolaire redevient payant pour les lycéens ardennais Tout un symbole vient de tomber dans les Ardennes. Alors que tous les élèves étaient transportés gratuitement depuis 1963, la crise des finances locales a poussé le conseil général à voter sa suppression. Une décision prise en mars 2010, lors du budget primitif, mais la levée de boucliers immédiate de l’opposition comme des parents d’élèves fera faire machine arrière au président UMP lors de l’assemblée départementale du 21 mai. Le transport payant ne touchera finalement que les lycéens, en tout cas pour l’instant. En fonction du quotient familial, le prix oscillera entre 50 et 200 euros par an (et de 20 à 50 euros pour les internes), avec un montant de « moins de 100 euros pour la plus grande majorité des lycéens », a-t-on calculé au sein de l’exécutif régional, où l’on insiste sur le fait que la gratuité est maintenue pour les enfants de maternelle, de primaire et les collégiens. Une somme tout à fait raisonnable, mais il n’empêche, c’est une affaire de principe. « Une pétition a circulé cet été, et la rentrée promet d’être chaude », prédit-on à l’Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public (Anateep).
A sa décharge, comme beaucoup d’autres, le conseil général des Ardennes fait face à une augmentation du coût du transport scolaire. Par ailleurs, il verse une dotation pour le transport des jeunes domiciliés dans le PTU à la communauté d’agglomération Cœur d’Ardennes (Charleville). Et assure être « l’un des derniers à maintenir la gratuité de la maternelle au lycée ». De plus, au fil des ans, « unique financeur du transport scolaire », il allait « au-delà de son obligation qui ne concerne que l’organisation du service, se défend-t-on au conseil général. Néanmoins, le financement du transport des scolaires, de la maternelle au lycée, est intégralement pris en charge par le département, alors même que la majorité des élèves transportés relève de la compétence d’autres collectivités : communes et région ».
La quasi-totalité des 463 communes ardennaises sont desservies par les cars scolaires. Chaque jour, 250 autocars parcourent 35 000 km, soit plus de 6,5 millions de km par an pour desservir les quelque 200 établissements de la maternelle au bac. Un budget de 17,3 millions d’euros en 2009 pour transporter 18 500 élèves, dont 7 200 lycéens. Coût moyen par élève : 850 euros. Dans un premier temps, une recherche d’économies a été tentée ces dernières années par une rationalisation des circuits. « Dès que le car quitte son lieu de dépôt, les frais de mise à disposition sont identiques quel que soit le circuit, justifie-t-on. Seule la longueur du circuit et le temps de conduite (prix forfaitaires) induisent un surcoût. » Mais l’exercice ayant atteint ses limites, il fallait cette année trouver autre chose. L’économie réalisée par la tarification des lycéens devrait être de l’ordre de 4 millions d’euros.
D’autres moyens de faire baisser la facture sont recherchés. Notamment la possibilité de transférer l’organisation du transport des écoliers et collégiens aux collectivités de proximité (EPCI), dont l’intérêt « est grandissant pour les questions de mobilité, remarque-t-on au département. Le Ciadt encourage de telles initiatives en faveur de la mobilité dans les zones rurales et préconise le soutien de l’Etat dans le cadre des pôles d’excellence rurale ». Voilà qui réglerait en effet la question des tarifs.    
 

Cécile?NANGERONI

Ewa

15 % de cartes de transport en plus pour le scolaire en Aveyron

La gratuité instaurée dans l?Aveyron en 2009 a amené 15 % d?enfants de plus dans les transports scolaires Auparavant financé à hauteur de 67 % par le département, le transport scolaire en Aveyron a été rendu gratuit pour tous les enfants à la rentrée 2009. Résultat : 15 % de cartes supplémentaires ont été délivrées aux 12 400 élèves demi-pensionnaires et aux 3 000 internes, s’empresse-t-on de communiquer. Dans ce vaste département, très rural et à l’habitat dispersé, 140 circuits seront assurés par autocars et 310 par voitures particulières à compter de la rentrée 2010. Budget : 15,2 millions d’euros et un coût moyen par élève sur service régulier scolaire ou ordinaire de 747 euros en 2008, donc en deçà de la moyenne nationale (840 euros). Le coût de la gratuité s’élève à 2 millions d’euros.
Mais subsistait une injustice : les élèves domiciliés sur le territoire du Grand Rodez devaient eux acheter un abonnement donnant accès à tous les transports, scolaires et urbains. Elle est réparée aujourd’hui. « On a négocié et le département verse une compensation au Grand Rodez sur la part correspondant au transport purement scolaire d’un aller-retour par jour », explique-t-on au service communication du conseil général. Soit 40 euros par élève. De la maternelle au bac, les élèves de l’agglomération bénéficient donc désormais gratuitement de « Mobi scolaire » (deux voyages par jour sur le réseau Octopus) et, pour 20 euros, de « Mobi scolaire plus », donnant un accès illimité au réseau toute l’année, vacances scolaires comprises.
Alors que tout pourrait aller pour le mieux dans ce département, une polémique a agité les élus cet été, suite à l’attribution d’un marché de 3 millions d’euros à Veolia dans le sud de l’Aveyron. Certains conseillers généraux dénoncent un changement de critères d’attribution de l’appel d’offres : le prix aurait pesé pour 60 % au lieu des 40 % habituels, rendant difficilement concurrentielles les offres des PME. Ils mettent aussi en cause la gratuité qui aurait été mise en place « à la va-vite », rendant nécessaire la réalisation d’économies de fonctionnement… La pérennité de certains transporteurs locaux, dont l’activité scolaire est le principal gagne-pain, serait selon eux mise à mal. Un faux débat pourtant, puisque souvent les groupes sous-traitent les lignes aux entreprises locales.
 

Cécile?NANGERONI