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Ewa

Le Grand Nancy choisit le trolleybus Hess

Trolleybus Grand Nance hess

Il y a un peu plus de quatre mois, la Métropole du Grand Nancy annonçait que son TVR serait remplacé par un trolleybus. Et, depuis le 6 janvier, on sait quel constructeur, de Hess (Suisse) ou VanHool (Belgique), a été retenu pour fournir les 25 véhicules électriques bi-articulés de 24 m destinés à circuler à partir de 2024 sur la ligne 1 du réseau de transports publics.

Après des visites sur le terrain, des études et une analyse comparative, le choix de la Métropole s’est porté sur Hess, qui assure déjà la modernisation du parc de trolleybus de Lyon (depuis l’an dernier), après celui de Limoges (en 2012). Hess est également le fournisseur des plus récents bus électriques du BusWay de Nantes. Les critères qui ont déterminé ce choix sont, selon la Métropole, une meilleure fiabilité du matériel, une maniabilité supérieure du véhicule, une capacité d’accueil accrue en nombre de voyageurs (154 au lieu de 136 dans un TVR) et des délais de livraison plus courts.

La Métropole du Grand Nancy ajoute que le travail se poursuit avec Hess pour affiner la commande (puissance des batteries, choix des aménagements intérieurs, conditions de maintenance, nombre de véhicules…) Cette commande de 25 trolleybus doit intervenir l’été prochain, pour une livraison du dernier véhicule en avril 2024, selon les données communiquées par le constructeur.

P. L.

Ewa

Nancy revient au trolleybus

Quel mode de transport pour remplacer le TVR, dit « tramway sur pneus », de Nancy, qui ne pourra plus circuler à partir de mars 2023 ?
Un « vrai » tramway « fer », sur deux files de rails, avait bien été envisagé par la nouvelle majorité issue des élections de 2020, mais sa mise en œuvre est plus qu’hypothétique depuis février dernier, suite au report du projet par la Métropole.
Et désormais, c’est le trolleybus, familier des Nancéiens entre 1982 et 1998, qui est bien parti pour être le successeur du TVR (qui, avec ses deux lignes aériennes de contact, est en réalité un trolleybus guidé !)
Mais le nouveau trolleybus de Nancy, présenté le 26 août par le maire, Mathieu Klein, ne sera pas un trolleybus comme un autre. En effet il s’agira d’un « trolleybus 2.0 », également affiché comme « trolleybus électrique », pléonasme qu’il faut interpréter comme « doté de batteries », ce qui permettrait aux véhicules de franchir des secteurs dépourvus de ligne aérienne de contact.
Selon l’équipe municipale, l’achat de 25 trolleybus reviendrait 10 fois moins cher que le projet de tramway, les travaux nécessaires étant réduits au minimum et le temps de mise en service lui permettant de prendre la relève fin 2023.
Comparé au TVR qu’il est appeler à remplacer, le futur trolleybus 2.0 de Nancy devrait être d’une longueur équivalente (24 m au lieu de 24,5 m) et transporter de 140 à 150 voyageurs, soit 10 % de plus que les véhicules actuels.
La consultation auprès de trois constructeurs – Van Hool, Solaris et Hess – devrait commencer dans les plus brefs délais, le vainqueur devant être connu pour la fin de l’année.
On notera l’absence dans cette liste d’Irusbus, qui, en juin 2019 avait pourtant présenté à Nancy un trolleybus à batterie Crealis IMC de 18 m… mais pas de 24 m.

P.L.

Ewa

Dubaï. Un tram à piles à combustible… au look « rétro »

Dans les rues de Dubaï, la société immobilière Emaar vient de lancer son « Street Trolley Tram », sans aucun lien avec le tram de Dubaï ouvert il y a quelques mois, si ce n’est qu’il est également dépourvu de ligne aérienne de contact. La ressemblance s’arrête là, car le tram d’Emaar … ne met pas en œuvre l’APS d’Alstom, mais une pile à combustible. Dix ans après les essais sur les bus, les trams exploitent à leur tour cette solution qui tire de l’énergie électrique de la réaction chimique entre l’hydrogène (stocké) et l’oxygène (de l’air). A Dubaï, les médias soulignent que c’est une première mondiale. Au même moment en Chine, CSR Sifang annonce également que son tram pour Qingdao est le premier à avoir une pile à combustible. Toutefois, des essais ont déjà eu lieu en Espagne il y a quatre ans (sur un ancien tram vicinal belge) et depuis, le tram touristique à pile à combustible d’Oranjestad (Aruba, Antilles néerlandaises) est entré en service.
Si l’alimentation du tram d’Emaar est à la pointe de la modernité, son look est volontairement aussi rétro que celui d’une motrice britannique d’il y a un siècle, avec plateformes et impériale ouvertes. Dans un premier temps, son parcours se limite à une boucle d’un kilomètre desservant le Burj Khalifa (la plus haute tour du monde) et le centre commercial de Dubaï (le plus fréquenté du monde), deux réalisations signées… Emaar. Trois stations ont également été établies au pied d’hôtels de prestige. Cette ligne de tram à vocation touristique doit être prolongée ultérieurement pour former un parcours de 7 km desservant l’essentiel du « centre-ville » de Dubaï.

Ewa

Lyon s’empare du plateau de Caluire

Les trolleybus Cristalis, silencieux et carénés comme des tramways, prolongent leur service au nord de Lyon pour offrir des temps de parcours fiables et rapides. Jusqu’à présent, le trolleybus restait cantonné aux zones planes du centre-ville, principalement sur la rive droite du Rhône, et de l’Est Lyonnais. A partir du 20 janvier, il va grimper les contreforts nord de la colline de la Croix-Rousse pour rejoindre le plateau de Caluire. Particularité très lyonnaise et plus que jamais d’actualité, le réseau de trolleybus de la capitale des Gaules, le plus grand de France, poursuit donc son extension avec la ligne C1, inaugurée en janvier. La ligne est elle-même un prolongement sur 4,4 km et revient à doubler celle qui existe (4 km) depuis 2006 entre la gare de la Part-Dieu et la Cité internationale, un ensemble d’immeubles de bureaux et de loisirs dus à l’architecte Renzo Piano. Au total, la ligne C1 entière compte donc 8,4 km et 19 stations, dont 9 nouvelles entre Caluire-et-Cuire et la Cité internationale.

La ligne C1 (ainsi que la C2) était prévue comme axe fort dès le PDU de 1997 pour relier la gare/pôle multimodal de la Part-Dieu au plateau et à sa zone densément peuplée situés au nord de Lyon. La C1 dessert le plateau de Caluire-et-Cuire (au nord-ouest de Lyon), tandis que la C2 sera prolongée vers Rillieux-la-Pape (nord-est), pour une mise en service attendue en septembre 2011. Initialement prévue au printemps, l’ouverture de la C2 a été décalée pour s’intégrer dans le projet Atoubus, ambitieux programme de refonte de l’ensemble des lignes de bus conçue par le Sytral et les TCL.

In fine, « les C1 et C2 constituent une seule opération dont la plupart des marchés (les plus importants : infrastructures, poteaux…, NDLR) sont communs aux deux lignes », indique Céline Faurie-Gauthier, chef de projet au Sytral, soit un investissement total de 78 millions d’euros. La C1 est équipée de 10 trolleybus Cristalis (Irisbus) et la C2 de 14 Cristalis, tandis que 800 poteaux nécessaires aux lignes aériennes de contact ont été implantés sur les deux axes C1/C2. En raison de l’impossibilité fréquente des ancrages sur son parcours, la ligne C1 a concentré la plus grande partie des poteaux. Leur implantation dans la montée des Soldats, section commune à C1/C2, a présenté la plus grande difficulté du chantier en raison de la présence de nombreux réseaux au sol et de la nature des trottoirs et des talus. Ces derniers étaient en effet peu propices aux fondations des poteaux qui doivent soutenir des tractions de 500 kg à 2 t sur les câbles électriques au passage des trolleybus.

Concernant l’aménagement urbain, la création de la ligne de trolleybus, à l’instar du tramway, a permis d’engager plusieurs améliorations dont la réalisation majeure porte sur la place Jules-Ferry au terminus C1, à Caluire. La place conçue dans les années quatre-vingt a ainsi été “modernisée” version 2010 avec priorité à l’espace public piétonnier : création d’une liaison piétonne entre le terminus C1 et le terminus du métro de Cuire, modes doux vers la voie piétonne des Dombes, parvis de l’école réaménagé, plantation d’arbres, etc. Sur la quasi-totalité de son parcours, la C1 est en couloirs réservés avec priorité aux feux ou en sites propres avec barrières (Cité internationale, montée des Soldats), sauf sur la rue Pasteur (Caluire), trop étroite, et au pont Poincaré (sur le Rhône), en raison des entrecroisements d’accès et de sortie du boulevard périphérique.

Sur un itinéraire congestionné aux heures de pointe, la C1 veut s’affirmer comme une alternative fiable à la voiture. La ligne de trolleybus promet ainsi un temps de parcours fiable et direct de Cuire à la Part-Dieu en 25 minutes, contre 40 minutes en voiture aux heures de pointe ou avec deux bus avec correspondance actuellement. Autre avantage de la C1, la fréquence est sensiblement améliorée avec un trolleybus toutes les 7 minutes en heures de pointe (3 minutes 30 sur les parcours communs C1/C2) contre un bus toutes les 12 ou 14 minutes (lignes 41 et 59). Bref, silencieux et moins polluant grâce à sa version électrique, la C1 mise aussi sur des temps de parcours garantis et rapides pour séduire d’avantage de voyageurs. La fréquentation attendue est de 28 300 voyageurs/jour pour les deux lignes C1/C2.

Ewa

Beste, le meilleur du trolley

Le parc stéphanois de trolleybus a été partiellement rajeuni en 2002 Nom de code, Beste. Le projet est apparu, discrètement, cet automne. Sous cet acronyme, il faut lire « bus express stéphanois » : c’est le grand projet de la mandature à Saint-Etienne, qui devrait voir le jour d’ici 2013. Un trolleybus si tout va bien. Il s’agit pour quelque 40 millions d’euros, matériel roulant compris, de moderniser l’itinéraire des actuelles lignes 6 (au sud) et 9 (au nord) où les majorités passée et actuelle ont un temps rêvé d’installer un tram. Du sud au nord, il desservira le quartier populaire de La Métare, l’hôpital, l’université, le palais des congrès, le centre-ville – avec un passage à proximité de l’axe majeur de la ligne 4, à défaut d’avoir une correspondance directe –, la gare de Châteaucreux et son nouveau quartier d’affaires, le parc-expo, le Zénith, le technopôle, le stade Geoffroy-Guichard et, enfin, le quartier de Montreynaud. La nouvelle liaison, longue de 12 km, doit être mise en site propre à 75 %. Elle serait desservie toutes les six minutes par des véhicules modernes. Saint-Etienne Métropole attend 23 000 voyageurs par jour.
 

François ENVER