Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Les robots-taxis débarquent

Le jour où les robots-taxis s’installeront dans le paysage urbain n’est plus si loin. Après les premiers tests réalisés à Singapour par NuTonomy ou à Pittsburgh par Uber, c’est au tour de la start-up lyonnaise Navya de franchir un nouveau cap en dévoilant les robots-taxis qu’elle s’apprête à commercialiser dès le mois de juillet prochain. « Ce sera le premier robot taxi commercialisé dans le monde », a assuré Christophe Sapet, le président de Navya, lors de la présentation du véhicule le 7 novembre à la Cité du cinéma à Saint-Denis.

Sorte de Renault Espace sans volant et à l’allure futuriste, fonctionnant à propulsion électrique, ces voitures permettent de transporter jusqu’à six personnes qui se font face pour un usage collectif ou privé. A bord, le passager peut travailler, bénéficier d’une visite interactive et culturelle de la ville, commander ses places de théâtre ou encore composer sa playlist.

La vitesse peut aller jusqu’à 90 km/h, mais elle tournera plutôt en moyenne autour de 50 km/h. Une dizaine de capteurs lidars équipent la voiture, ainsi que des caméras, des radars… « C’est sans doute le véhicule le plus sophistiqué au monde », affirme Christophe Sapet, en rappelant que Navya a déjà à son actif une cinquantaine d’expérimentations (notamment à Sion, à la Défense ou à Lyon), que ses navettes autonomes, baptisées Autonom Shuttle, ont roulé plus de 160 000 km et transporté plus de 200 000 personnes à travers le monde.

Place maintenant au deuxième modèle de la gamme, l’Autonom Cab, avec un calendrier serré ! Au tout début 2018, des robots-taxis circuleront à Las Vegas, lors du CES, le salon du high-tech. Très prochainement, on pourra même voir ces voitures roulant dans les rues de Paris, dans le quartier des Invalides, mais elles n’accueilleront pas le public à bord, juste des ingénieurs, grâce à l’obtention d’une autorisation des pouvoirs publics.

En avril, mai ou juin, des expérimentations seront lancées en Europe et aux Etats-Unis avec Keolis et en Australie avec Raca (The Royal automobile club of Australia), deux des partenaires de Navya. Et donc, à partir de juillet, Navya annonce le début des livraisons aux clients finaux. « Nous visons tous les acteurs de la ville, les collectivités territoriales, les opérateurs de transport public, mais aussi les VTC, compagnies de taxis… tous ceux qui ont pour ambition de fournir ce type de services », précise Christophe Sapet.

Le patron de la start-up française souhaite s’appuyer sur ses partenaires pour trouver des villes prêtes à acheter des robots-taxis . « Navya s’est donné comme mission de fluidifier la ville, insiste Christophe Sapet. Tous les pays sont engagés dans la course au véhicule autonome, c’est pourquoi nous pensons que nous n’aurons pas de difficultés à trouver de nouveaux partenaires », ajoute-t-il.

Reste que le modèle a encore des limites. Aujourd’hui, dans bien des pays (dont la France), il n’est pas possible de faire rouler une voiture autonome en circuit ouvert (c’est-à-dire avec le reste de la circulation). Mais peu à peu des barrières tombent. La Suisse, l’Autriche, l’Australie, les Etats-Unis ou encore, tout récemment, l’Allemagne autorisent ces véhicules à rouler en milieu ouvert.

De plus, la législation impose un agent à bord pour reprendre les commandes au cas où… « C’est une limite. Car le modèle économique repose sur le fait qu’un jour, on supprimera le personnel à bord et que l’on réalisera des économies sur le coût de fonctionnement », admet le patron de Navya.

Le coût de l’Autonom Cab représente quelque 250 000 euros. « Si nous réussissons notre pari et démontrons qu’un chauffeur n’est pas nécessaire, les véhicules autonomes pourront se développer via les robots-taxis car nous pourrons régler le problème de rentabilité. Aujourd’hui, il est encore impossible de concevoir une voiture autonome individuelle du fait du prix des capteurs », résume le patron de Navya.

Les pouvoirs publics devront aussi définir de nouvelles règles législatives et d’autres liées aux infrastructures et aux assurances pour permettre ce développement. En attendant, Navya se veut confiante. « Nous sommes les seuls à proposer une gamme de véhicules autonomes avec deux modèles, et nous en sommes à la troisième génération de véhicules », indique l’entreprise. Ses partenaires ont apporté 30 millions d’euros de fonds qui n’ont pas encore été totalement consommés. « Cette nouvelle gamme de véhicules va sans doute nous obliger à lever d’autres fonds. Mais vu la croissance de notre activité (plus de dix millions d’euros de chiffres d’affaires cette année, contre quatre millions l’année précédente), nos efforts en recherche-développement peuvent être amortis très facilement », assure Christophe Sapet qui mise sur la rentabilité dans trois ans environ.

M.-H. P.

Ewa

Un projet de navette autonome à la demande à Rouen

ZOE électrique autonome Rouen Métropole

La Métropole Rouen Normandie, la région Normandie ainsi que Transdev, Renault, la Caisse des dépôts et la Matmut ont lancé le 2 octobre le projet « Rouen Normandy Autonomous Lab », un service de véhicules électriques autonomes à la demande sur routes ouvertes et accessible au public. Après une période de test, le service sera proposé aux habitants de la métropole rouennaise à partir du printemps 2018 et pendant deux ans. Ce sera une première européenne, affirment ses promoteurs.

Cinq véhicules (dont quatre Renault ZOE électriques) circuleront sur trois boucles, totalisant 10 km sur le site du technopole du Madrillet (Saint-Etienne de Rouvray). Les utilisateurs pourront appeler un véhicule en temps réel, depuis l’application dédiée disponible sur smartphone, à partir d’un des 17 points d’arrêt situés sur les dix kilomètres que représentent les trois parcours préétablis. Ce projet représente un investissement global de 11 millions d’euros.

Ewa

Keolis expérimente trois navettes autonomes à la Défense

Navya la Défense expérimentation juillet 2017

Le 29 juin, Ile-de-France Mobilités (ex-Stif) a lancé en partenariat avec l’opérateur Keolis trois lignes de navettes autonomes Navya sur le parvis de la Défense. Pour la première fois, les véhicules évoluent au milieu du public plutôt que sur une voie dédiée comme au printemps dernier sur le pont Charles-de-Gaulle avec les navettes Easymile exploitées par la RATP. A la fréquence de dix minutes aux heures de pointe, les lignes, (deux en semaine et une spécifique pour les week-ends) permettent d’assurer une desserte du dernier kilomètre sur un site éclaté où la circulation automobile est interdite. L’expérimentation doit durer jusqu’en décembre 2017.

P.-E. A.