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Ewa

Les habitants du Grand-Chalon choisiront le nom de leur futur BHNS

Les habitants de la communauté d’agglomération du Grand-Chalon (110 000 habitants répartis dans 39 communes) ont jusqu’au 27 mars pour faire trois propositions de nom pour le futur BHNS qui sera mis en service au 1er septembre 2012. Les habitants de la communauté d’agglomération du Grand-Chalon (110 000 habitants répartis dans 39 communes) ont jusqu’au 27 mars pour faire trois propositions de nom pour le futur BHNS qui sera mis en service au 1er septembre 2012. Du 2 au 13 avril, un jury interne au Grand-Chalon retiendra entre cinq et dix noms qui seront à leur tour soumis au vote des habitants entre le 16 et le 30 avril. Le gagnant, celui dont le nom sera tiré au sort, recevra un an d’abonnement gratuit au réseau. Si la tradition veut que, jusqu’à présent, les différents services de transport portent des noms communs issus de la photographie (le réseau de bus Zoom, le TAD Déclic, le VLS Réflex et le TPMR Pixel), en référence à Nicéphore Niepce, pionnier de la photographie et natif de Chalon, et à l’usine Kodak qui fut un important employeur de la ville, rien n’interdit de créer une rupture dans cette série. D’autant plus que le futur TCSP marque un tournant symbolique dans les transports de l’agglo et que l’usine Kodak a fermé ses portes. Le tracé du BHNS desservira d’ailleurs la zone d’activité Saôneor, située au nord de la ville, à côté de l’ancien site Kodak. La zone rassemble déjà plus de 300 entreprises représentant 6 800 emplois, et l’agglomération devrait justement l’agrandir sur les terrains vacants de l’ancien géant de la photographie.
Le tracé de la ligne nord – sud empruntera peu ou prou celui de l’actuelle ligne 1, la plus fréquentée du réseau Zoom, avec le tiers des voyageurs transportés, soit environ 4 600 voyageurs par jour. Elle desservira également 66 % des établissements scolaires, soit les trois quarts de l’effectif des scolaires, lycées et étudiants de l’agglomération, représentant 7 800 élèves. Au total, le futur TCSP concerne un potentiel de 18 000 usagers habitant à moins de 500 m de la ligne. En effet, elle desservira aussi bien la zone d’activité que le centre-ville, le centre hospitalier et la gare, deuxième gare de Bourgogne en termes de fréquentation. Pour cela, son amplitude horaire sera plus large que la ligne actuelle de bus. Le service commencera à 5h50 contre 6h15 aujourd’hui. Il s’agit de s’adapter aux usagers dont beaucoup occupent un travail posté. C’est le cas des employés de l’hôpital, par exemple, qui embauchent à 6h. Outre cette amplitude, le matériel du BHNS aura également une plus grande capacité. Le Grand-Chalon a en effet commandé 6 Heuliez GX 327, un bus d’une longueur de 12 m en version 3 portes latérales, une pour la montée, deux pour la descente. Le choix de ce matériel est lié au parc d’Heuliez déjà exploité par le délégataire de service public Veolia-Transdev. Son contrat arrivera à échéance à la fin de l’année, trois mois après la mise en service du BHNS.

Y. G.

Ewa

Avignon choisit Veolia-Transdev pour refondre son réseau

Le groupement TCRA-TRA (Transports en commun de la région d’Avignon-Transport du Grand Avignon) va avoir la lourde tâche de réorganiser de fond en comble le réseau de bus de l’agglomération avignonnaise, préparant la mise en service de deux lignes de tramway, prévue fin 2016, dont il assurera l’exploitation. class= »rtejustify »>
Le groupement TCRA-TRA (Transports en commun de la région d’Avignon-Transport du Grand Avignon) va avoir la lourde tâche de réorganiser de fond en comble le réseau de bus de l’agglomération avignonnaise, préparant la mise en service de deux lignes de tramway, prévue fin 2016, dont il assurera l’exploitation. La DSP de huit ans, qui démarre le 1er janvier 2012, a été accordée le 21 novembre par la communauté d’agglomération à cette ancienne double filiale de Transdev, aujourd’hui Veolia-Transdev, qui exploite déjà les transports en commun avignonnais.
A partir de septembre 2012, l’offre kilométrique commerciale sera augmentée de 20 % avec notamment la mise en place de quatre lignes structurantes, 17 lignes complémentaires, de nouvelles navettes, de meilleures fréquences et des amplitudes horaires élargies. L’exploitant devra aussi adapter le réseau de bus pendant les travaux du tramway, prévus entre 2014 et 2016, et il devra le coordonner aux deux lignes de tramway dont il aura l’exploitation jusqu’à la fin de la DSP, soit le 31 décembre 2019. Les recettes d’exploitation forfaitaires ont été estimées par le délégataire à 44,2 millions d’euros pour l’ensemble de la délégation. Quant à la contribution financière forfaitaire de l’agglomération, elle sera de 208,9 millions d’euros sur huit ans, y compris l’exploitation du futur tramway, soit une moyenne annuelle de 26,1 millions d’euros au lieu des 24,1 millions d’euros en 2011. « Le coût kilométrique négocié pour l’exploitation du tramway est ainsi l’un des plus bas de France », a souligné la présidente du Grand Avignon, Marie-Josée Roig, en insistant sur l’importance du tramway. « C’est en effet l’augmentation du versement transport à 1,8 % pour financer et exploiter le futur tramway qui rend possible le financement de ces nouveautés sur le réseau de bus. Si nous avions dû nous contenter des recettes du versement transport à 1,05 %, c’est-à-dire le taux avant le lancement du tramway, nous n’aurions pas été capables de mettre en place ces nouveautés. » Une autre offre avait été faite par Keolis, qui s’est retiré en septembre dernier.    

José SOTO
 

Ewa

A Chalon, Veolia-Transdev héberge un guichet SNCF

Un point de vente TER a été ouvert, le 22 septembre, à Chalon-sur-Saône, dans la boutique ZooM. class= »rtejustify »>
Un point de vente TER a été ouvert, le 22 septembre, à Chalon-sur-Saône, dans la boutique ZooM. Dédiée jusque-là à l’accueil des usagers et à la vente de titres du réseau urbain ZooM de la Stac, exploité par Veolia-Transdev, la boutique ZooM héberge désormais un espace destiné à la vente de titres TER. Le conseil régional, responsable des transports, réunit ainsi plusieurs offres de transport en un lieu unique. La ligne Dijon – Mâcon – Lyon qui dessert Chalon-sur-Saône voit passer 110 TER quotidiennement. Et la fréquentation est en hausse de 22 % sur cet axe.
La boutique ZooM est installée au cœur de la ville, à 5 minutes de la gare, via la navette gratuite de centre-ville. En s’installant dans cette boutique, la SNCF développe son réseau de distribution Nova’TER, pour nouvelle offre de vente agréée TER, qui s’appuie sur de nouveaux points de vente, tels les boutiques des réseaux de bus urbains, les offices de tourisme, les mairies ou encore les buralistes. L’objectif étant de proposer un service de proximité TER facilitant l’achat de billets ou d’abonnements.     

Y. G.
 

Ewa

Les groupes se disputent l’héritage de Transdev

Profitant d’échéances comptables ou organisationnelles, les 4 grandes familles de transports publics – même si l’on n’oublie pas l’offre de Car Postal, de Vectalia ou des petits exploitants privés – ont dévoilé leur stratégie pour 2011. L’intégration de Transdev dans Veolia-Transdev et le départ soudain de Joël Lebreton, qui incarnait l’esprit maison, ont créé un appel d’air pour une offre de service intermédiaire entre la régie et la DSP pure et dure. Les trois groupes et Agir entendent se positionner sur ce créneau. Veolia-Transdev  
Jérôme Gallot veut être « une passerelle » entre public et privé

Jérôme Gallot a été nommé PDG de Transdev le 28 février et directeur général de Veolia Transport le 4 mars. A lui seul, l’ancien président de CDC Entreprises (51 ans) incarne maintenant l’union de Veolia et de Transdev (VTD), dont la clôture de l’opération de rapprochement a été commentée lors d’une conférence de presse début mars. Jérôme Gallot nommé directeur général de VTD reprend donc les fonctions de Joël Lebreton et de Cyrille du Peloux, auxquels il a été proposé de rester administrateurs du groupe unifié (seul le dernier a accepté). « De par mon parcours, je suis en quelque sorte une passerelle entre le public et le privé », nous a confié en aparté le nouveau dirigeant de ce mastodonte de 110 000 salariés, dont la première mission sera de marier deux cultures d’entreprises si différentes. Dans l’immédiat, Jérôme Gallot va évidemment se plonger dans la finalisation de la nouvelle organisation dont les contours devraient être vite connus. Les synergies (notamment sur les achats et la maintenance) doivent permettre d’économiser 70 millions d’euros dès les premières années. Comme le prévoit l’accord de méthodologie signé par les partenaires sociaux, ce rapprochement exclut les départs forcés. Jérôme Gallot veut entrer très vite dans la gestion des affaires en participant « dès le début du mois de mars à des comités d’appel d’offres ». Le groupe qui pèse 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires – et estime avoir une part du marché mondial accessible de 8 % – a pour objectif de passer à 10 milliards de CA en 2015. VTD dispose selon Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts (CDC) « d’une capacité d’autofinancement de 500 millions d’euros, pour saisir toutes les opportunités pouvant se présenter sur le marché ». Jérôme Gallot indique que ce développement se fera « avec un souci de rentabilité ». Le nouveau dirigeant entend ne « pas se disperser » et veut « d’abord renforcer les positions du groupe sur ses plus grands marchés : la France, les Pays-Bas, les Etats-Unis et l’Allemagne ». Concernant l’entrée en Bourse que l’on peut attendre au début de 2012, Antoine Frérot, le PDG de Veolia Environnement, a indiqué que les deux partenaires ne céderaient pas « une énorme participation. Les spécialistes conseillent pour ce type d’opération de céder un minimum de 20 %, ce qui nous laisserait 40 % et 40 % à la CDC », a-t-il indiqué.
 

 

RATP
Pierre Mongin veut 30 % de son CA hors d’Ile-de-France

2009 n’aurait donc été, pour la RATP, qu’une année entre parenthèses ? En 2010, le trafic est reparti à la hausse. La RATP comptabilise quelque 39 millions de voyageurs supplémentaires, soit une progression de 1,3 %, fruit conjugué d’un rebond de la fréquentation touristique, de la croissance du nombre de bénéficiaires de forfaits sociaux. La tendance devrait se confirmer car la hausse du coût de l’essence a une forte incidence sur la fréquentation des transports en commun. Selon Pierre Mongin, PDG de la RATP, « lorsque le baril flirte avec les 120 dollars, cela représente un point de plus sur l’année, soit 30 millions de voyages supplémentaires ». De quoi risquer une certaine saturation en attendant le Grand Paris Express ?

Cela incite le groupe à maintenir ses investissements dans la région Ile-de-France. Soit 1,25 milliard d’euros en 2010 et 1,5 milliard prévus pour 2011. « Le problème, c’est que si la demande dépasse l’offre, le réseau sature. D’où mon obsession pour l’investissement », souligne Pierre Mongin. Si elle y réalise l’essentiel de ses investissements, la RATP ne voit plus son horizon limité aux frontières de l’Ile-de-France et se déploie en province, notamment dans le Centre. En 2020, le groupe estime que 30 % de son chiffre d’affaires sera généré hors de l’Ile-de-France, contre 9,2 % en 2010. Déjà, son PDG note que « ce sont les filiales qui tirent la RATP vers le haut. Cette ouverture vers le monde est une ère nouvelle ». Les filiales du groupe sont en forte progression, avec près de 22 % de chiffre d’affaires supplémentaire.

Significatif à cet égard, depuis le 4 mars dernier – contrepartie de la sortie de la RATP de Transdev –, la RATP exploite 57 lignes avec 820 mythiques bus à impériale rouges de Londres. La société des autobus LUB est devenue une filiale à 100 % de la RATP. Pour être reconduits, il faudra suivre à la lettre une grille comprenant quelque 50 critères précis de qualité, en particulier de ponctualité. De Paris à Londres, avec un espoir affiché : « Nous allons faire des progrès en Ile-de-France par le partage d’expérience que vont nous apporter les bus londoniens. »
 

 

Keolis
Michel Bleitrach sous le signe de l’offensive

Le groupe Keolis va pouvoir se consacrer tout entier à son expansion. 2010 était pour la filiale de la SNCF l’année de tous les dangers, notamment en France (55 % de l’activité) où l’exploitant défendait 30 % de son chiffre d’affaires avec deux réseaux à 2 milliards en appel d’offres, Lyon et Lille.

Ces deux affaires dans la poche, fort de l’intégration d’Effia et de résultats financiers 2010 d’un bon cru (un chiffre d’affaires de 4,13 milliards, en hausse de 20,1 %, un résultat net de 34,7 millions, en augmentation de 74,7 %, et une profitabilité (Ebitda) de 246,1 millions d’euros, en hausse de 27,2 %), le groupe souhaite maintenant passer à l’offensive.

A l’international, Keolis entend conforter ses places fortes. En Grande-Bretagne, le groupe estime avoir le recul, la connaissance du marché et les effectifs pour dorénavant viser le gain de franchises en position majoritaire. « Avant, on était partenaire financier, maintenant on se présente en opérateur de transports, en véritable opérateur international », assume Michel Lamboley, directeur général de Keolis. L’exploitant compte répondre à certains appels d’offres sans partenaire local : ce sera le cas pour la West Coast Main Line, où il se présentera en groupement avec la SNCF.

Le groupe compte également améliorer sa position en Allemagne, aux Pays-Bas et en Scandinavie. Il regardera par ailleurs les opportunités d’implantation en Europe du Sud dans un contexte où sa filiation avec la SNCF n’est pas forcément le meilleur sésame.
Côté acquisitions, Keolis est actuellement à la manœuvre au Etats-Unis (dans le secteur des bus) et au Canada pour renforcer les positions sur ces deux marchés plus récents. « Nous souhaitons que notre développement se traduise par une certaine taille dans tous les pays où nous nous implantons », résume le président du directoire, Michel Bleitrach.

Sur son marché domestique, Keolis, tout comme RATP Dev, fait des appels du pied aux nostalgiques de l’ancien Transdev. Le groupe dit vouloir se renforcer dans le secteur des sociétés d’économie mixte, tout en reconnaissant que ce sera un travail de longue haleine et que sa montée en puissance sera « progressive ».

Keolis regarde par ailleurs avec gourmandise les opportunités « offensives » qui vont se présenter (Orléans, Metz, Chambéry, Aix-en-Provence, Nice, Nancy, Avignon, Le Havre, Saint-Etienne). Même si une enveloppe est garantie pour chaque participation – au titre du fonds d’animation de la concurrence, suite au rapprochement entre Veolia et Transdev –, Keolis veut établir des priorités dans la réponse à ces appels d’offres. En clair, être plus sélectif dans ses choix et attentif à la future rentabilité de l’exploitation dans un contexte général de baisse des recettes (baisse de fréquentation, hausse du prix du gazole) et d’augmentation de la fraude. Sans attribuer sa non-reconduction à Besançon – le grand et « douloureux » échec de l’an passé – à cette unique raison, Keolis a indiqué n’avoir pas voulu s’engager sur les objectifs très (trop ?) ambitieux de la collectivité en termes d’augmentation de la fréquentation.
 

 

Agir
Gilles Bourdouleix joue les séducteurs

Le message n’est pas totalement nouveau, mais il sera porté de manière plus offensive dans les prochaines années : « Le choix de la gestion indépendante pour un réseau de transports urbains n’est pas fait par dépit, c’est le choix d’un service public de qualité à coûts maîtrisés », martèle Gilles Bourdouleix, le député-maire de Cholet, qui vient tout juste d’être reconduit à la présidence d’Agir. Dans un contexte de concentration des exploitants, l’association souhaite encourager les élus à créer un opérateur interne. « C’est souvent la bonne formule, en régie ou en société publique locale (SPL), qui offre de plus l’opportunité de gérer le stationnement et les parkings, par exemple, si l’AOT créée la SPL avec la mairie, comme c’est le cas à Saumur. »

Que propose Agir face aux puissants groupes qui disposent d’une capacité d’innovation et promettent de réaliser des économies d’échelle ? « Ces arguments tombent face à la réalité des chiffres, estime Gilles Bourdouleix. On constate au contraire qu’une régie est souvent plus économique, avec une efficacité au moins égale à celle du privé, et offre plus de souplesse dans la gestion : pas d’avenant à signer au moindre besoin d’adaptation du réseau notamment. » Le président d’Agir met en avant la capacité des adhérents et des directeurs de réseau à mutualiser les expériences, y compris dans le domaine de l’innovation, « avec par exemple l’achat de tickets par SMS ».

Par ailleurs, Agir est en train de créer une centrale d’achats indépendante pour tous les matériels, y compris les bus, « de quoi réaliser de belles économies ». L’idée, c’est aussi de déployer la fonction de conseil aux AO, en les accueillant alors qu’elles sont encore en DSP ou en réflexion sur leur mode de gestion. C’est ainsi qu’Agir a apporté son aide juridique à l’Ille-et-Vilaine, aux Pyrénées-Orientales et à Forbach, qui viennent tout juste de basculer. Si la gestion directe souffre encore d’une image poussiéreuse et peu dynamique, les choses devraient changer. « Ce n’est pas aussi pépère qu’on l’imagine ! réfute l’élu. Des réseaux comme Troyes, La Rochelle ou Cholet (+ 23 % de fréquentation en cinq ans) sont très dynamiques. D’ailleurs, ce sont les mêmes directeurs qui passent du privé au public, et vice-versa ! »

Ewa

Arles remplace Keolis par Veolia

Les transports Alizés, une entreprise filiale de Veolia, ont pris les rênes des transports de la communauté de communes Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM), le 1er mars, pour une période de six ans et 10 mois, c’est-à-dire, jusqu’au 31 décembre 2017. Les transports Alizés, une entreprise filiale de Veolia, ont pris les rênes des transports de la communauté de communes Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM), le 1er mars, pour une période de six ans et 10 mois, c’est-à-dire, jusqu’au 31 décembre 2017. Le choix du nouveau délégataire de service de transports urbain et interurbain, a été décidé, le 1er février, par le conseil communautaire de l’ACCM. Alizés, qui succède à l’entreprise Telleschi, filiale de Keolis, s’est engagée sur un cahier des charges visant une amélioration de l’accès des handicapés et une meilleure desserte entre lieux de vie et lieu de travail.

Les transports Alizés ont également proposé, en option, des navettes spéciales pendant les ferias avec des liaisons de et vers Tarascon, Boulbon, Saint-Pierre-de-Mézoargues et Saint-Martin-de-Crau. Côté mode doux, le nouveau délégataire envisage l’utilisation de véhicules électriques et propres, baptisés Diablines, pour des découvertes touristiques du centre-ville historique, et un service de location de vélos répartis en six points de la ville.

La communauté de communes ACCM rassemble cinq communes (Arles, Boulbon, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Pierre-de-Mézoargues, et Tarascon). L’ensemble compte plus de 77 600 habitants, dont la majorité habite Arles (51 614), Tarascon (12 991) et Saint Martin de Crau (11 282).

Ewa

Veolia Transport et Trenitalia visent le marché européen du TGV

Trenitalia et le français Veolia Transport ont officialisé leur alliance à Rome le 19 janvier. Les deux groupes ont fondé une société commune, dont le nom n’est pas encore connu, de droit français et détenue à 50/50. Trenitalia et le français Veolia Transport ont officialisé leur alliance à Rome le 19 janvier. Les deux groupes ont fondé une société commune, dont le nom n’est pas encore connu, de droit français et détenue à 50/50. Objectif de cette alliance franco-italienne ? Devenir un nouvel acteur du rail européen présent à terme dans la grande vitesse. Encore dans l’attente du feu vert des autorités européennes de la concurrence, cette nouvelle société a déjà dévoilé ses plans. A l’automne 2011, elle veut lancer un service de nuit Paris – Florence – Rome et Paris – Milan – Venise. En 2012, elle compte assurer trois allers-retours de jour entre Lyon et Turin. Dans les deux cas, la société louera des trains et s’appuiera essentiellement sur Internet pour vendre ses billets dont les prix seront dévoilés d’ici la mi-2011. Côté grande vitesse, Veolia et Trenitalia se sont fixé comme objectif de proposer à l’avenir des liaisons Paris – Bruxelles et Paris – Milan. En attendant, le tandem devrait faire parler de lui en participant prochainement aux appels d’offres des franchises anglaises West Coast et Greater Anglia. Pour Trenitalia, qui vient de faire son entrée en Allemagne en achetant les activités allemandes d’Arriva, cet accord avec Veolia est une « autre étape vers l’internationalisation ». Il devrait aussi signer, sans que cela ne soit encore officiel, la fin de l’alliance Trenitalia-SNCF au sein d’Artesia qui exploite actuellement deux trains de nuits Paris – Rome et Paris – Venise et deux TGV Paris – Turin – Milan.

Ewa

Veolia-Transdev, mariage au-dessus des villes

L’Autorité de la concurrence française, mandatée par Bruxelles, a finalement autorisé le 30 décembre 2010 le rapprochement entre Veolia Transport et Transdev. Un an après le projet d’accord annoncé le 21 décembre 2009. L’opération implique un rééquilibrage des forces en France. Assez pour garantir une véritable concurrence ? Plus d’un an d’attente. Un an à se battre comme des chiffonniers sur les appels d’offres partout dans le monde, comme si de rien n’était. Un an de démarches commerciales menées avec ce handicap de ne pouvoir dire de quoi demain sera fait à des collectivités qui, elles, s’engagent pour cinq à dix ans. Un an à préparer une réorganisation mais, surtout, sans la mettre en œuvre. Un an, aussi, de frustrations internes à gérer. On ne saurait chiffrer le coût de cette année transitoire pour Veolia Transport et Transdev, mais il est évident que les filiales de Veolia Environnement et de la Caisse des dépôts, autorisées le 30 décembre à se marier, ont vécu la décision de l’Autorité de la concurrence française comme un véritable soulagement.

Le groupe unifié n’a pas pour l’heure communiqué, il présentera dans les semaines qui viennent son organigramme après avoir consulté les partenaires sociaux des deux actuelles entités. Avec un chiffre d’affaires 2009 évalué à 8,1 milliards d’euros (sans compter les actifs qui reviendront à la RATP), le nouvel ensemble sera un des acteurs majeurs du secteur au plan mondial avec une présence dans 28 pays et près de 117 000 collaborateurs.

C’est sur le marché français que le rapprochement comportait le plus de risques pouvant porter atteinte à la concurrence dans le secteur du transport urbain et interurbain. Selon l’Autorité de la concurrence, un risque de « moindre émulation concurrentielle » dans 20 à 25 % des appels d’offres urbains et des risques de positions dominantes dans cinq départements. Veolia et Transdev ont donc été contraints de proposer toute une série de mesures de rééquilibrage, dont VR&T avait déjà donné le détail dans son numéro 508 du 1er décembre.

Outre une série de cessions d’actifs et de réseaux dans les transports interurbains et urbains, principalement dans la région Paca, il est demandé au nouvel ensemble de ne pas se grouper pendant une durée de cinq ans pour répondre aux appels d’offres dans le domaine de l’interurbain avec les principaux acteurs « de dimension nationale ou internationale ».

La mesure la plus novatrice proposée par Veolia et Transdev est le financement par la nouvelle entité d’un fonds d’animation de la concurrence de 6,54 millions d’euros. Ce fonds, qui sera administré par un gestionnaire indépendant, servira, à partir de 2012, à générer de la concurrence sur une période de cinq ans dans les appels d’offres de réseaux détenus par Veolia et Transdev. Dans ces quarante-deux « appels d’offres défensifs » pour le nouvel ensemble, les collectivités, et notamment les plus petites, pourront se voir rembourser tout ou partie d’une assistance à maîtrise d’ouvrage pour préparer le cahier des charges et la mise en concurrence.

Par ailleurs, le fonds servira à indemniser les candidats malheureux, y compris Keolis (et à l’exclusion du nouvel ensemble), de leurs frais de réponse aux appels d’offres. Certains acteurs se sont étonné que l’Ile-de-France ne fasse pas partie des régions ou des cessions seront exigées. Veolia y avait une place majeure avant la fusion, qui s’en trouve confortée. D’après nos informations, le contexte très particulier de l’Ile-de-France et l’existence du monopole légal de la RATP auraient joué en faveur d’un non-rééquilibrage. Le Gart s’est à ce stade abstenu de commentaires. La seule voie discordante est venue d’Agir, l’association des réseaux indépendants, qui trouve les compensations dérisoires et dénonce un « marché de dupes ». Pour Gilles Bourdouleix, son président, « sous couvert de créer un groupe compétitif à l’international, on condamne le marché français ».

Ewa

Veolia et la Caisse transigent pour obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence

Veolia et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) sont prêts à lâcher du lest dans les secteurs urbain et interurbain pour obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence sur le projet de rapprochement entre Veolia Transport et Transdev. Selon plusieurs sources proches du dossier, après une première série de propositions destinées à « dissiper les éventuels problèmes concurrentiels identifiés », adressées pour avis le 12 octobre aux parties prenantes (concurrents, réseaux indépendants, associations d’élus), via l’Autorité de la concurrence, Veolia et la CDC viennent de soumettre le 16 novembre une deuxième salve d’engagements, que l’Autorité de la concurrence a soumis de nouveau aux parties prenantes.

Le premier engagement visait à intensifier la concurrence dans les petits réseaux urbains en créant un fonds doté de 6,77 millions d’euros sur 5 ans, géré par un mandataire indépendant. Ce fonds permettrait dans les futurs appels d’offres de réseaux actuellement détenus par Transdev et Veolia Transport de financer, via les AOT, des mécanismes d’indemnisation des répondants non sélectionnés dans les appels d’offres, et de financer le recours par les AOT de moins de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel à des services d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Plusieurs parties auditionnées ont indiqué que ces mesures leur semblaient grandement insuffisantes. C’est dans ce contexte qu’arrive la deuxième série de propositions de Veolia et de la Caisse. Cette fois-ci, ce sont des cessions d’actifs de Veolia ou de Transdev qui sont proposées dans le secteur interurbain : les établissements Brémond Frères (actifs dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-de-Haute-Provence), les Lignes du Var (actifs dans le Var), les 50 % détenus par Veolia Transport dans le capital de Rubans Bleus (actifs dans le Vaucluse) et les rapides du Val de Loire (actifs dans l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher). Veolia et la CDC proposent par ailleurs que le futur ensemble Veolia Transport-Transdev ne réponde à aucun appel d’offres en groupement avec Keolis, la RATP, Car Postal ou Vectalia au sud de la région Paca, au nord de la région Centre, en Alsace, Lorraine, Savoie et Haute-Savoie, pour une durée de cinq ans. Les parties prenantes avaient jusqu’au 26 novembre pour donner leur avis sur ces propositions de Veolia et de la CDC. Bien que l’Autorité de la concurrence ait pris, dans ses correspondances, toutes les précautions de langage pour expliquer que ces échanges ne préjugeaient en rien de sa future décision sur l’opération de rapprochement, on se doute que les propositions de Veolia et de la Caisse pourraient servir de trame aux contreparties exigées pour un éventuel feu vert. Le terme de cet examen approfondi, entamé le 13 septembre 2010 par l’Autorité de la concurrence sur mandat de la Commission européenne, est attendu dans les prochaines semaines.

Ewa

Le réseau d’Antibes est repassé chez Veolia

Veolia Transport revient à Antibes après quatre ans d’absence. L’opérateur a signé un marché à prix forfaitaire et non une DSP, la Casa entendant continuer d’exploiter une partie de son réseau en régie. Le règne des Espagnols de la CFT (Corporation française des transports, filiale de Subus et Trap SA), n’aura duré que quatre ans à Antibes. Lors du dernier marché public, attribué en mai pour un démarrage au 1er juillet dernier, c’est l’opérateur historique Veolia Transport qui l’a de nouveau emporté. L’autorité organisatrice, la Communauté d’agglomération de Sophia-Antipolis (Casa), présidée par le maire d’Antibes, Jean Leonetti (UMP), a en effet souhaité reprendre en partie les rênes et favoriser le développement de la concurrence. Pour ce faire, elle a racheté les dépôts et les véhicules en 2008 et 2009. « Les candidats n’ayant pas d’investissements à faire, cela accroît la concurrence. Nous avons d’ailleurs eu cinq candidats à notre marché, Transdev, la RATP, Keolis, CFT et Veolia », relate Richard Canchon, directeur des transports de la Casa. Il ne s’agit pas d’une délégation de service public donc, mais d’un marché à prix forfaitaire – ou marché de tractionnaire – concernant 75 % de l’activité de transport sur le PTU. Une partie est en effet gérée en régie : une ligne express (crée en 2007 et transportant 2 500 personnes par jour) gratuite entre Antibes et Sophia-Antipolis, préfigurant le futur BHNS ; le TAD Icila ainsi que le transport scolaire (toutefois ensuite sous-traité à Veolia et Keolis).

« Les offres ont été appréciées à partir des deux fondamentaux selon notre philosophie du contrat : la qualité du service et la maintenance des véhicules, poursuit Richard Canchon. Sur ses deux postes, Veolia et la RATP étaient les meilleurs. » Et sur le critère du prix, prédominant, Veolia était le plus avantageux. « proche de notre estimatif, continue le responsable. CFT était bien au-dessus… ». Au printemps, le (mauvais) perdant claironnait que l’offre de Veolia était « économiquement indécente ». Montant du marché : 54,8 millions d’euros sur cinq ans (le contrat peut aussi être reconduit un an, soit jusqu’en juillet 2016). Un système d’intéressement prévoit de plus un bonus pour qualité de service (vérifiée par un cabinet extérieur), croissant chaque année. Il sera de 73 000 euros maximum la première année et de 150 000 euros maximum en 2015. Côté offre, 3,5 millions de km seront produits chaque année. Avec des véhicules dont l’âge moyen ne devrait jamais dépasser les six ans. « Nous allons prochainement lancer un appel d’offres pour des véhicules au terme duquel, c’est-à-dire dans six ans, la totalité de la flotte aura été renouvelée », soit 150 véhicules dont 75 sont conduits par Veolia. L’agglo prévoit d’être très attentive aux normes antipollution et aimerait beaucoup s’équiper d’hybrides. Une bonne idée car dans six ans aussi, si tout va bien, les travaux du BHNS entre Antibes et Sophia (une dizaine de km) seront achevés. Les bus dernier cri seront donc les bienvenus.

Ewa

Veolia imprime sa marque à Valenciennes

Les choses n?ont pas traîné à Valenciennes. Quelques mois après avoir gagné la gestion du réseau Transvilles, Veolia Transport impose sa marque Nouvelle identité visuelle, nouvelle charte graphique, nouveau site internet et surtout nouvelles lignes. Tout a changé le 26 août. Un élément spectaculaire est la mutation de la ligne de tramway, qui de 1 (verte) devient A (rouge). Les équipes de Veolia ont voulu rendre le réseau plus simple et lisible, y compris dans la nomenclature : des lettres et du rouge pour les lignes cadencées aux 10 minutes, des numéros de 1 à 9 et du bleu pour les « lignes essentielles » cadencées aux 20 minutes, des numéros de 10 à 99 et du vert pour les lignes aux 30 minutes, des numéros supérieurs à 100 et du jaune pour les lignes complémentaires… « Par sa couleur, en un seul coup d’œil, je connais la fréquence de mon bus ! », a vanté l’exploitant.
Dans la pratique, seule la ligne de tram a récupéré une lettre, le A. Dans le schéma, le TER reliant Valenciennes à Saint-Amand-les-Eaux devrait devenir ligne B (sur les nouveaux plans du réseau, elle est indiquée en plus gros que les autres TER, sans cette appellation ni d’ailleurs de mention particulière dans la légende). Quant aux deux branches de ce qu’on appelait jusqu’à présent « ligne 2 » du tramway, en projet vers Vieux-Condé et Quiévrain, elles ont été virtuellement rebaptisées C et D.
Pour les lignes de bus, celles qui ont des numéros, le beau modèle est moins parfait. « Entre ce qu’on a vendu et ce qui se met en place, il y a eu des décalages » après la concertation et les discussions avec les élus, reconnaît-on au siège de Veolia. Ainsi, si les lignes 12 et 13 sont bien vertes, les lignes 14, 15 et 16 sont bleues, avec des horaires assez compliqués (un faux cadencement au quart d’heure pour la 14, par exemple). Quant à la ligne 4, pour prendre un autre exemple, elle est bien cadencée aux 20 minutes aux pointes du matin et du soir, mais aux 30 minutes de 09h56 à 15h56 !
 

François ENVER