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Ewa

Autolib’ customisée

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Pour son troisième anniversaire, le service Autolib', qui compte plus de 60 000 usagers annuels, 2 600 véhicules et 877 stations réparties sur 64 communes, s'est offert une séance de relooking…  style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
Le 8 octobre, Anne Hildalgo, maire de Paris, en présence de la présidente d'Autolib' Métropole, Marie-Pierre de la Gontrie,  et de Vincent Bolloré, président du groupe Bolloré ont dévoilé  9 Autolib' customisées par des professionnels du design, des créateurs et des artistes, dans le cadre du concours « Customoi », lancé en février dernier.

Exit le gris. Pendant 3 mois, les 9 Autolib' avec un habillage artistique, visuel, sonore ou tactile, sillonneront  Paris et sa région. Les Parisiens découvriront les projets originaux, parmi lesquels l'Autolib' "Médusez-moi", qui change de couleur en fonction de la température, l'Autolib' "Révélation" et son effet miroir,  l'Autolib' "Jungle urbaine", peinte d'une faune luxuriante et aux sièges zébrés ou bien encore l'Autolib' "Cavalcade" et son imposante chevelure.

Ewa

Norvège : les privilèges des voitures électriques pourraient être réévalués

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Les avantages accordés aux voitures électriques en Norvège pourraient être remis en cause. Dans ce pays, elles ont le droit de se garer gratuitement sur les parkings publics, de s'y recharger sans frais et de franchir les péages urbains à l'oeil… Surtout, ces voitures sont exemptées des taxes, extrêmement lourdes en Norvège, qui pèsent sur leurs "cousines" à carburants fossiles qui représentent 10 % des émissions de gaz à effet de serre du trafic routier du pays. 

Ces mesures en faveur de la motorisation électrique, ont produit leur effet: 32 000 voitures électriques circulent aujourd'hui sur les routes norvégiennes, soit un véhicule pour 160 habitants, chiffre le plus élevé dans le monde.

 « Je suis chauffeur de bus et je veux transporter mes passagers aussi vite que possible. Je souhaiterais donc que les voitures électriques sortent des couloirs de transport en commun où elles provoquent des encombrements », fait cependant valoir Erik Haugstad.  

Les voitures électriques représentent déjà jusqu'à 85% du trafic dans les couloirs de transport collectif aux heures de pointe, selon une étude réalisée par l'Administration des routes publiques sur un tronçon fréquenté des abords d'Oslo.

La popularité des voitures électriques a pris de vitesse les autorités qui prévoyaient de maintenir les mesures incitatives jusqu'en 2017 ou jusqu'à ce qu'il y ait 50.000 exemplaires en circulation. 

Or, au rythme actuel, ce volume pourrait être atteint dès le début 2015, obligeant le gouvernement à reconsidérer sa politique. Une politique coûteuse puisque les seules exemptions fiscales représentent jusqu'à 4 milliards de couronnes (500 millions d'euros) de manque à gagner, selon les propres estimations de l'État.

« Il se pourrait que l'on fasse des ajustements à la baisse à l'avenir », a récemment indiqué le Premier ministre, Erna Solberg, au journal VG. « Mais je peux promettre aux automobilistes qu'il y aura encore des avantages fiscaux pendant des années à conduire une voiture électrique. »

L'engagement est important car 48% des propriétaires de voiture électrique disent avoir acheté leur véhicule principalement pour économiser de l'argent.

« Selon l'enquête de l'Association pour la voiture électrique, seuls 27% affirment l'avoir fait par souci pour l'environnement et 12% pour gagner du temps dans leurs trajets.

« Il est trop tôt pour supprimer les avantages fiscaux. Le marché n'est pas encore suffisamment concurrentiel» par rapport à celui des voitures à moteur à combustion, estime la secrétaire générale de l'organisation, Christina Bu.

«  Si l'exemption de taxe et de TVA devait prendre fin, le marché pourrait s'effondrer et il serait alors difficile d'atteindre les objectifs climatiques que la Norvège s'est fixés. On doit augmenter le nombre de voitures électriques, pas le baisser", souligne-t-elle. 

Ewa

Transports : les usagers veulent d’abord une baisse des prix

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La baisse des prix est la principale attente des utilisateurs de transports en commun, selon l'enquête annuelle réalisée par l'association de consommateurs et usagers CLCV, publiée le 26 août.  Les utilisateurs des métros, RER, tramways, mais aussi TGV, trains Intercité et TER, sont ainsi 54,8 % à attendre, comme principale amélioration, une baisse des prix. Ils sont 20,5 % à souhaiter surtout une meilleure ponctualité, et 10,1 % à vouloir plus de fréquence.

La transparence des tarifs (9,3 %) et le confort (5,1 %) semblent moins prioritaires.

Le prix des transports est jugé "assez cher" ou "trop cher" par 80,1% des 802 personnes interrogées lors de leur trajet par la CLCV, contre 82,8 % en 2013. 59,3 % des sondés déclarent voyager fréquemment, voir tous les jours.

Les tarifs sont, à 48,4%, jugés injustifiés au regard des critères de confort, de propreté et de régularité.

« Des pistes sont à l'étude pour baisser le prix des billets, nous resterons vigilants face à un risque de dégradation du service », commente la CLCV.

L'information tarifaire semble toutefois meilleure que l'an passé, puisqu'elle est claire pour 29,1 % des sondés, contre 22,5% en 2013), insuffisante pour 41,2 % (37,2 % en 2013), et reste opaque pour 19,5 %, contre 29 % en 2013.

Par ailleurs, 40,1 % des voyageurs ont déclaré subir souvent des retards, mais, selon l'association, « l'indemnisation est très loin d'être la règle. Des compensations insuffisantes et sous conditions existent pour les TGV et Intercités mais rien pour des transports aussi communs que les TER, Métro et RER ».

Pour 63,4 % du panel, un retard doit être indemnisé dès 15 minutes pour tout transport, tandis que la CLCV demande, « au-delà du remboursement d'une partie du billet, (…) la prise en charge des préjudices particuliers dus à ces manques de ponctualité », comme une réunion manquée par exemple.

L'accueil en gare ou station est quant à lui qualifié de bon par les utilisateurs, à 48,7%.

Ewa

La loi sur les taxis et les VTC discutée à l’Assemblée le 10 juillet

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La proposition de loi de Thomas Thévenoud, député socialiste de Saône-et-Loire, pour tenter de sortir du conflit entre les taxis et les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC),… …arrive le 10 juillet en débat à l'Assemblée nationale. 

La proposition de loi découle de la médiation que lui avait confiée en février l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault au moment où le mouvement social des taxis s'était enflammé. Depuis, les immatriculations de VTC ont été suspendues en signe d’apaisement. Mais le temps préalable de réservation de quinze minutes introduit par le gouvernement a été invalidé par le Conseil d'État, ce qui avait ulcéré les taxis. 

Vu le rôle de la "révolution numérique" dans l'essor des VTC, issus d'un régime juridique créé par la loi Novelli sur le tourisme de 2009, le texte veut permettre aux taxis d'être géolocalisés, avec la création d'un "registre de disponibilité des taxis" géré par l'Etat, sur la base du volontariat et sans surcoût.

A l'inverse, les VTC, que le texte rebaptise "voitures de transport avec chauffeurs" ne pourront plus recourir à cette maraude électronique et devront s'en tenir au marché des courses avec réservation préalable, sous peine de « 15.000 euros d'amende et un an d'emprisonnement ». Prendre des clients à la volée dans la rue relève en effet de la prérogative des seuls taxis.

En ce concerne ceux-ci, il est prévu, entre autres, que les autorités (souvent les mairies ou la préfecture de police à Paris) puissent définir une couleur unique des véhicules dans leur zone de compétence. Le texte veut aussi en finir avec le statut des locataires de voitures de taxi et de licences, remontant à 1995. 

Il sera interdit aux chauffeurs de cumuler activité de taxi et de VTC.

D'autres modifications, qui ne nécessitent pas de changement de la loi, ne figurent pas dans le texte mais restent préconisées par le député PS, comme une généralisation de l'usage de la carte bancaire par les taxis, un forfait et une voie réservée pour les aéroports parisiens, un montant fixe pour la course d'approche.

Si la totalité des groupes politiques s'accordent sur la nécessité de légiférer, la proposition de loi s'attire cependant des critiques.

A gauche, les plus vives émanent du Front de Gauche, selon lequel le texte est « très loin d'un véritable rééquilibrage, et certaines dispositions tendent même à aggraver la situation », telle l'interdiction faite aux taxis de prendre en charge les clients en cas de commande hors de leur zone de chalandise.

A droite, elles viennent de l'UMP, malgré la vision de Valérie Lacroute selon laquelle « cette proposition de loi vient purger un conflit qui oppose les anciens, les chauffeurs de taxi, aux modernes, les VTC ».

Convaincus que l'arrivée des VTC a "dopé" le marché, certains députés UMP comme Luc Chatel craignent un "retour en arrière", quand d'autres, Lionel Tardy par exemple, voient dans l'interdiction faite aux VTC d'utiliser des dispositifs de géolocalisation « un moyen détourné de les abattre ou, du moins, de les affaiblir fortement ». 

Ewa

Wattmobile lève 1,5 million d’euros

Au croisement de la location automobile classique et des véhicules en libre-service, le tout en mode électrique, la jeune société Wattmobile a levé 1,5 million d’euros, le 4 juillet, auprès de son actionnaire principal, FullCharger… …une entreprise américaine spécialisée dans les systèmes de recharge, et auprès d’autres grands noms, comme EADS Développement, le Crédit Coopératif, Total Développement ou SNCF Développement. Preuve que le concept de Wattmobile séduit : louer des véhicules mais seulement à motorisation électriques, des scooters ou des quatre roues mais à une seule place (les Twizzy de Renault), s’implanter dans les gares surtout, et automatiser la location avec l’aide d’Internet et de bornes sur place. 

La société a lancé, le 19 juin, quatre premières stations : Paris Gare-de-Lyon, Marseille Saint-Charles, Lille-Flandres et Lyon Part-Dieu. Malgré leur (encore) faible nombre, l’idée d’un réseau prévaut. Et avec lui, une fidélisation de la clientèle. D’ailleurs, les ambitions sont grandes : l’objectif est d’ouvrir 18 à 20 stations d’ici à la fin de l’année avec 500 000 euros de chiffre d’affaire. Puis d'accroître le nombre de stations de  70 à 100 en Europe en 2016 et 4 millions de CA. 

La levée de fond du début du mois doit servir à la première phase de développement, notamment au recrutement de 15 à 20 personnes. Wattmobile réfléchit également à des installations dans les aéroports – la plateforme aéroportuaire de Marseille Provence serait la première visée –, puisqu’ils sont fréquentés par les hommes d’affaires, sa cible première.

C’est en observant cette clientèle que Wattmobile a opté pour des véhicules 2 roues ou 4 roues, légers, puisque cette clientèle se déplace le plus souvent seule à 90 %, et n’a donc pas besoin de véhicules à plusieurs places.

De plus, les déplacements sont généralement courts, – le trajet moyen est de 3 km – ce qui rend le choix de véhicules électriques tout à fait suffisant : les scooters proposés ont une autonomie de 60 km, et les Twizzy 80 km.

En cas de pluie, Wattmobile a pensé proposer des combinaisons placées dans le coffres derrière le siège, ainsi que des gants, et une "charlotte" jetable dans un souci d’hygiène, à porter sous le casque, également fournis dans le top-case et dont la taille est réglable. L’accès aux véhicules se fait grâce à un badge, envoyé lors de l’inscription, ce qui permet également le démarrage de l’engin.

En cas de perte ou de vol en cours de location, le client appelle un numéro d’urgence qui démarre le véhicule à distance dans l'attente de l'attribution d'une nouvelle carte. Côté tarif, l’abonnement est à 18 euros, puis 2,40 euros du ¼ d’heure (9,6 euros TTC de l’heure) pour un Twizzy, et 1,80 le ¼ heure pour le scooter ou 7,2 euros TTC de l’heure. Le paiement et la facturation sont automatisés, tout comme le retrait et le retour des véhicules, ce qui permet de le faire à toute heure du jour ou de la nuit. Une fois encore, la clientèle visée est plutôt jeune, de catégorie socioprofessionnelle plutôt élevée, donc familière des nouvelles technologies et équipée de smartphones de dernières générations. 

 

www.wattmobile.net

Ewa

BlaBlaCar veut lever 100 millions de dollars

Thomas groupe en voiture 1 C David Lefevre Covoiturage.fr

La start-up française de covoiturage longue-distance, BlaBlaCar, va lever 100 millions de dollars (73 millions d'euros), auprès du fonds d'investissement Index Ventures pour se développer à l'international, rapporte le 2 juillet, le Financial Times. …« Les investisseurs parient 100 millions de dollars que BlaBlaCar (…) peut devenir la prochaine grande réussite de l'économie de partage après Airbnb et Uber, » écrit le Financial Times.

La levée de fonds, d'un montant record pour une entreprise de technologie en Europe, aura lieu auprès du fonds d'investissement Index Ventures, qui a déjà soutenu le logiciel de partage de fichiers à distance Dropbox.

Les fonds déjà associés, Accel Partners, ISAI et Lead Edge Capital, participeront à l'opération.

Fondé en 2006, BlaBlaCar (ex-Covoiturage.fr) est devenu le leader français du secteur et revendique 95% des annonces de covoiturage en France.

La start-up assure qu'un million de personnes sont transportées par mois en Europe via ses services et emploie aujourd'hui 150 personnes dont environ 100 en France.

Dans le covoiturage entre particuliers sur internet, chaque passager paie le conducteur du véhicule pour un trajet donné, une partie de la somme revenant au site jouant le rôle d'intermédiaire. 

Ewa

Paris pourrait augmenter PV et tarif de stationnement

La mairie de Paris envisage de doubler le montant des PV qui passerait de 17 à 36 euros et d'augmenter d'au moins 50 % le prix du stationnement, selon Le Parisien du 2 juillet… « La mairie de Paris réfléchit à une augmentation d'au moins 50% du tarif horaire du stationnement de rue qui rapporte, si l'on ajoute le stationnement résidentiel, pas moins de 65 millions d'euros par an à la Ville », avance le quotidien.

« L'automobiliste paye entre 1,20 euro et 3,60 euros de l'heure pour se garer dans les rues »", précise le journal.

A cette hausse s'ajouterait « l'augmentation du PV pour stationnement -la majorité parisienne envisage de le doubler, en le faisant passer de 17 à 36 euros- que la ville souhaite appliquer dès l'année 2016 lorsque le montant des amendes pourra être fixé commune par commune », poursuit Le Parisien.

« Les rues de Paris sont réparties en trois zones. Nous réfléchissons à une simplification de ce zonage qui est assez incompréhensible aujourd'hui, ainsi qu'à la question des tarifs. Mais pour le moment, rien n'est tranché », a indiqué au journal Christophe Najdovski, adjoint EELV chargé des transports.

« Tout cela reste très hypothétique », a également souligné auprès de l'AFP la mairie. « Dans le cadre des discussions budgétaires nous avons mis tous les paramètres sur la table, pour les hausses de recettes comme les baisses de dépense. Il n'y a rien de très avancé ni d'arbitré », a-t-on souligné.

La maire de Paris Anne Hidalgo a reconnu mi-juin qu'il manquait à la Ville 400 millions d'euros pour boucler son budget 2015. Lors de la campagne des municipales, la socialiste n'avait pas caché son souhait d'augmenter le montant des PV pour stationnement lorsque la loi le lui permettra.

Selon le Parisien, il s'agirait pour la Ville de « rendre la contravention réellement dissuasive et (d')inciter les automobilistes à s'acquitter de leur ticket de parking. Aujourd'hui, selon la mairie, seuls 15% des conducteurs passent prendre un ticket à l'horodateur. »

La mairie espère toutefois que cette proportion augmente grâce à la généralisation du paiement par carte bancaire, déjà effective, et à celle du paiement par mobile, à l'horizon 2015.

Pour Pierre Chasseray, représentant de l'association 40 Millions d'automobilistes: « La réalité, c'est que l'Hôtel de Ville cherche à se faire de l'argent sur le dos des automobilistes », dénonce-t-il dans le journal.

Avec trois millions de procès-verbaux pour le seul stationnement, distribués en 2012 dans la capitale, l'automobiliste parisien est le plus verbalisé de France, relève Le Parisien, et le moins bon payeur également, puisque seuls 13% des conducteurs s'acquittent de leur contravention dans les délais légaux.

Pour l’Automobile Club « La Mairie de Paris devrait plutôt améliorer l’offre globale de stationnement, elle qui a supprimé plus de 25 000 places dans les 10 dernières années » s’insurge Simon Midal, le président délégué Paris IDF. « La Mairie de Paris devrait, selon nous, réfléchir à une solution qui favoriserait la rotation, l’activité économique et la qualité de vie des résidents [..]. L’augmentation des tarifs ne représente en aucun cas une solution viable et efficace. Ce n’est pour la mairie de Paris qu’une mesure supplémentaire d’ajustement budgétaire. »

Ewa

Nice : le réseau Auto-Bleue intègre des Zoe dans sa flotte

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Le réseau d’auto-partage de voitures électriques Auto-Bleue, lancé en 2011, dans la métropole Nice Côte d’Azur, vient d’intégrer 21 Renault ZOE, au côté des… …Citroën Berlingo, les Peugeot Partner, les Peugeot iOn et la Mia Electrique (200 véhicules au total, tous électriques). 10 autres ZOE rejoindront le service en septembre. En tête des ventes de véhicules électriques en France, la ZOE compte 5 places et une autonomie de presque 150 km.

Pour augmenter le rayon d’action des véhicules Auto Bleue et ceux des particuliers, des bornes de recharge rapide viennent d’être installées. Ces bornes d’une nouvelle génération permettent aux conducteurs de recharger 80% de leur batterie en moins de 30 minutes, permettant d’envisager des déplacements à plus longues distances.

Trois de ces bornes ont ainsi été implantées dans des lieux stratégiques, facilement accessibles et couvrant un large périmètre allant du centre-ville de Nice, à Cagnes-sur-Mer (côté ouest), en passant par Utelle (sortie Plan du Var juste après le (pont Durandy), ce qui ouvrira l’accès aux stations de ski.

Ces trois bornes se rajoutent aux deux existantes à l’Est de Nice mises en place par la Principauté de Monaco.

Auto Bleue, mise en place et opérée par VENAP, filiale de Transdev et d’EDF, fonctionne soit en boucle, mode Zen, avec retour de la voiture à la station de départ, soit en trace directe, le mode Flex, disponible depuis janvier 2014, permettant de laisser la voiture dans une station de l’agglo (60 stations). 

Ewa

RATP : plus de 300 voitures du RER A recyclées par Veolia Environnement

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La RATP a choisi Veolia Environnement pour démanteler et recycler 317 voitures voyageurs du RER A, a annoncé, le 14 mai, la multinationale spécialisée dans les services (eau, propreté, énergie) qui démantèle déjà de centrales nucléaires, de bateaux militaires et de plateformes pétrolières…. …Pour les RER, les opérations assurées par Bartin Recycling Groupe, filiale de Veolia, permettront de recycler et de valoriser 97% des matériaux des voitures voyageurs mesurant chacune 25 mètres de long et pesant plus de 30 tonnes.

« Il s'agit d'une première en France pour une opération de cette envergure », assure Veolia Environnement au sujet de ce contrat d'une durée d'environ 4 ans, qui doit normalement en amener d'autres dans ce créneau.

Les détails financiers du contrat n'ont pas été révélés par le numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets.

« Pour parvenir à ce taux très élevé de valorisation, Veolia a mis en oeuvre un savoir-faire qui permet de gérer le transfert des rames MS61, leur désamiantage et leur déconstruction, de valoriser les matériaux qui composent les voitures et de traiter les éléments non valorisables ».

Un site dédié a été implanté à Torvilliers, dans l'Aube, qui traitera neuf rames par mois.

Il comprend « une salle blanche sous dépression qui permet de traiter, sous confinement total et avec les plus hauts standards de sécurité, les matériaux polluants comme l'amiante et éviter toute dispersion de particules ».

Tous les jeudis, un convoi exceptionnel ralliera cette installation depuis Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, avec trois wagons à démanteler.

Ewa

Koolicar, l’autopartage sans clé, s’implante dans la région parisienne

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Après une première expérience à Bègles, dans l’agglomération Bordelaise, à Bordeaux et à Cannes où elle a simultanément lancé son service en septembre 2013, l’entreprise d’autopartage Koolicar s’installe…  …maintenant en Ile de France. Depuis le début du mois d’avril, elle recrute propriétaire de voitures et locataires potentiels de ces voitures, dans trois villes de la couronne parisienne : Vincennes, Versailles et Maisons-Lafitte, trois villes où Autolib est absent

Evidemment Koolicar a une spécificité : la location peut se faire sans échange de clés. Cela permet donc un service plus réactif répondant à une demande de dernière minute, ou simplement plus pratique puisque la location ne nécessite pas de rencontre entre propriétaires et locataires. L’accès au véhicule se fait grâce à un pass sans contact, délivré par Koolicar au locataire après l’inscription, et qui commande l’ouverture du véhicule. La clé, elle, se trouve dans la boîte à gants fixée par un aimant. Et l’emplacement du véhicule est annoncé, par SMS, quelques minutes avant le début de la location. Pour prévenir les risques de vol, le système de bord, installé par Koolicar qui gère le lecteur de pass, géolocalise aussi le véhicule et peut agir sur l’antidémarrage pour immobiliser le véhicule. En dernier recours, l’assurance que Koolicar a souscrite auprès de la MAIF, qui prend le relais du contrat privé du propriétaire du véhicule, dès que la location commence. Même l’essence – trop souvent source de litige – est prise en charge par le propriétaire, qui doit de fournir du carburant pour une autonomie de 300 km au moins. Il est ensuite remboursé lors du paiement de la prestation, la location fonctionnant à la fois au temps d’utilisation et aux kilomètres parcourus (https://www.koolicar.com/tarifs).

Même après plusieurs mois de fonctionnement, difficile de dresser un portrait type du propriétaire autant que du locataire type. D’autant plus que Koolicar est présent à Bègles, Bordeaux et à Cannes, avec des profils d’habitants très différents, en terme d’âge, de catégorie sociaux professionnelles, auxquels s’ajoutent une certaine saisonnalité des usages, forcément plus fortes l’été sur la Côte. Un constat tout de même, le loueur est plutôt une loueuse. Quant à l’âge, il se situe dans une fourchette de 25 à 50 ans.

Bien que fonctionnant avec des particuliers, Koolicar présente une image plus professionnelle, notamment à travers le lecteur de badge relié à la kool box, des prix identiques par catégorie de voitures, et des critères de sélections des véhicules : huit ans maximum, présentation du PV de contrôle technique, même si l’entreprise autorise quelques égratignures sans incidence sur la sécurité. La plupart des autres autopartageurs privilégient l’échange physique des clés, laissent les propriétaires fixer leur prix, et louer des véhicules de 10 ans d’âge.

Pour l’instant, Koolicar a référencé vingt-deux propriétaires : 9 à Bègles, 4 à Bordeaux, 5 à Cannes, et déjà 2 à Maisons-Lafitte. Et si le recrutement est fermé à Bègles, il est encore ouvert à Bordeaux, et dans les autres villes, notamment Vincennes et Versailles. Koolicar souhaite aussi s’implanter à Niort et à Dijon, cette fois dans le cadre du projet Audace (Accélérer et unir les déplacements en autopartage, covoiturage et véhicules électriques), porté par l’assureur MAIF, qui vise à accélérer le développement de la mobilité alternative et durable. Ainsi, Koolicar devrait compter une centaine de voitures à l’été. Quand aux locataires, ils sont potentiellement d’une dizaine pour un véhicule. Mais un seul locataire peut être clients de plusieurs modèles de voitures selon ses usages : une citadine pour trois heures un soir de semaine, une familiale le week-end. 

Certes, on est loin de la taille des parcs d’automobiles des autres autopartageurs ou des loueurs, mais le potentiel serait très important. Les résultats d’une étude concernant l’autopartage aux Etats-Unis ont mésestimé de moitié l’usage actuel. Ce qui montre les difficultés à prévoir la consommation future. Ce qui est sûr, c’est que les mentalités évoluent. Alors qu’on les disait très attachés à leur voiture, 20 % des français sont prêts à la louer. Et une voiture passe 90 % de son temps à ne pas rouler. Pour s’installer dans une ville, Koolicar recherche bien sûr une certaine densité. Mais l’entreprise pourrait aussi s’implanter en zone périurbaine, pour peu qu’un hameau soit suffisamment peuplé et ses habitants intéressés par le système. Question de mentalité.

 

Koolicar : www.koolicar.com