1 300 emplois créés avec la libéralisation du transport par car
La libéralisation du transport par autocars rendue possible par la loi Macron sur des trajets supérieurs à 100 km a permis de créer « 1 300 emplois » et de transporter « 1,5 million de passagers », révèle un rapport de France Stratégie présenté le 1er mars.
Au total, « 734 paires de villes » de métropole bénéficient d’une desserte directe, c’est-à-dire sans changement d’autocar, en dehors des liaisons d’initiative publique. Ce qui fait dire aux auteurs du rapport que le réseau « se développe à un rythme rapide et comparable à ce qui a été observé en Allemagne après la libéralisation » de janvier 2013. Compte tenu des prix et des durées de trajet observés, les autocars paraissent « davantage en concurrence avec le covoiturage ou la voiture personnelle qu’avec les services ferroviaires », relève par ailleurs France Stratégie. « D’après nos relevés […] le prix moyen au kilomètre d’un trajet en bus (4,5 centimes par km) est presque toujours inférieur à celui du covoiturage (de l’ordre de 6 centimes/km) et toujours bien inférieur au prix minimal d’un trajet similaire en train (10 centimes par km pour les billets les moins chers). »
Mais sur les trajets de moins de 100 km qui seront autorisés par l’Arafer, « TER et autocars interurbains seraient exactement sur les mêmes créneaux », prévient cependant France Stratégie.
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