Les prochains défis du transport par autocar
C’est plutôt paradoxal pour un secteur traditionnel de l’économie : tous perdent de l’argent, mais tous s’en réjouissent. Ou font mine de se réjouir car ils ont espoir en un lendemain meilleur Le marché du transport de voyageurs par autocar longue distance qui a commencé à décoller, avec le cinq millionième passager fêté lors du 24e congrès de la FNTV le 5 octobre, est porteur de grands espoirs. Pierre Gourdain, jusqu’alors directeur France – il vient de passer la main à Yvan Lefranc-Morin – de l’Allemand aux cars vert pomme, en est sûr : 2017 sera l’année des résultats positifs pour Flixbus.
Ce 24e congrès était fort à propos intitulé « Pourquoi tout change ». Car si Michel Seyt a tout de même rappelé que le cœur de l’activité des autocaristes restait les services conventionnés, lesquels évoluent « dans un environnement complexe et sans cesse mouvant », la prochaine passation de pouvoir du département à la région pour les cars interurbains et scolaires constituant le prochain grand changement à gérer, la vedette de ce show à la maison de la Chimie était le désormais fameux autocar Macron. Tous sont venus chanter ses louanges, égrenant les chiffres : 2 000 emplois créés, 1 000 liaisons sur 360 lignes et 40 millions d’euros de chiffre d’affaires en un an. « Il faudra collectivement être vigilant pour que cette nouvelle offre de transport reste plébiscité
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Publié le 10/12/2024
Publié le 12/09/2024