Après les incendies de bus électriques, la batterie solide en question
En avril, un autobus électrique Bluebus de la RATP a brûlé alors qu’il circulait en plein Paris. A Stuttgart, quelques mois plus tôt, un incendie avait ravagé tout un dépôt. A son origine,un feu qui s’était déclaré sur un autobus eCitaro. Ces deux véhicules avaient pour point commun d’être équipés de batteries « tout solide ». Il n’en aura pas fallu davantage pour que le trouble s’immisce chez les opérateurs allemands.
Déjà le 4 avril, le feu s’était déclaré sur un autobus électrique de la RATP, près de la place Maubert, dans le 5e arrondissement. Peu de temps après, le 29 avril, un fait analogue survenait sur un second véhicule du même type, non loin de la Bibliothèque François Mitterrand, dans le 13e arrondissement. Cette fois, l’incendie de cet autobus, qui était en circulation commerciale sur la ligne 71 (Bibliothèque François Mitterrand-Porte de la Villette), allait se révéler particulièrement spectaculaire par son ampleur. La RATP décidait alors de mettre temporairement à l’arrêt les 149 véhicules électriques de ce type.
Dans les deux cas, il s’agissait d’autobus Bluebus 12 m IT3 dit « de nouvelle génération », dont les premiers exemplaires ont été mis en service à partir de janvier 2021. Ils se distinguent notamment de la série précédente par l’esthétique extérieure de leur face arrière, qui a été retravaillée, et inclue désormais une casquette de pavillon.
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