« Le financement des autorités de la mobilité locale n’est plus assuré », selon un rapport sénatorial
La Commission des finances du Sénat estime à 100 milliards d’euros les besoins de financement des transports publics du quotidien d’ici à 2030. Et pas question d’augmenter « les tarifs modérés pratiqués en France qui sont « un atout » pour stimuler la transition écologique, insiste un rapport présenté ce matin à la presse.
C’est dans un contexte d’émeutes accompagnées de dégradations importantes de bus et dépôts de bus, doublé de la rigueur budgétaire annoncée pour le projet de loi de Finances 2024, que deux sénateurs, le centriste Hervé Maurey (Eure) et son homologue LR Stéphane Sautarel (Cantal), présentaient ce matin les conclusions d’une mission d’information sur l’insoluble équation financière du transport public.
Ils estiment les besoins de financement des dépenses de fonctionnement des transports du quotidien entre 8 et 11 milliards d’euros jusqu’en 2030 (hors Ile-de- France). Et le mur d’investissements qui se dresse devant les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) est évalué à 100 milliards d’euros à la même échéance. Un montant qui « sera amené à augmenter considérablement », préviennent les parlementaires dans un document de synthèse.
60 milliards d’euros pour financer la transition écologique avec un choc d’offre de 20 à 25% nécessaire dans les zones périurbaines pour sortir du tout voiture avec, entre autres solutions, des lignes de cars express. Les déplacements entre les métropoles et leurs périphériques participent pour 7% du total des émissions de CO2, selon le ra
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