« Le premier bilan du covoiturage courte distance est décevant, on tâtonne : au premier trimestre 2023, deux trajets quotidiens sur 10 000 étaient réalisés via les plateformes de covoiturage (Karos, Klaxit, BlaBlaCar Daily, Ecov, etc NDLR); les trajets covoiturés ne sont pas tous pertinents, ils se font en zones denses, aux heures de pointe, sur moins de 10 km, là où il y a des transports collectifs ou sur des voies routières supplémentaires dédiées qui attirent plus d‘automobiles et ne sont pas respectées; les aires de covoiturage ne sont accessibles qu’en voiture; les subventions publiques se focalisent sur les plateformes d’intermédiation alors que le covoiturage courte distance est souvent informel; le covoiturage n’est pas structurant pour la planification écologique, ce n’est pas une alternative réelle à l’autosolisme ».
La charge est lourde, elle était menée le 12 septembre au soir dans les salons feutrés de la mairie du 11e arrondissement parisien par Géraud Guibert, président du think tank La Fabrique écologique, e
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