Comment la RATP se protège des inondations
Face aux pluies diluviennes qui se sont abattues hier à Paris, la RATP a dû fermer les accès de plusieurs stations de métro, rappelant que la capitale et les transporteurs doivent se préparer régulièrement à affronter ce type de situation.
Les transporteurs ont encore en tête la dernière forte crue de la Seine, en 2016, qui avait stoppé net la circulation du RER C, obligé à fermer la gare souterraine de Paris-Austerlitz, et occasionné un coût faramineux : plus d’un milliard d’euros sur l’ensemble du bassin parisien. Ils craignent à l’avenir une crue décennale : les dégâts liés à une montée des eaux suivie d’un envahissement de Paris, à l’image de la crue de 1910, a été évaluée à plusieurs de dizaines de milliards d’euros avec l’inondation de 450 000 logements, de 100 000 établissements dans la région et une paralysie du métro pendant au moins six mois.
D’où l’exercice lié aux Plan de préventions des risques inondation (PPRI), organisé le 20 avril par la RATP, comme elle le fait chaque année. Une équipe de huit agents RATP s’est mise en place pour monter un mur de parpaings autour d’une bouche d’aération du métro, sur l’esplanade des Invalides, à quelques centaines de mètres de la station. À leurs côtés, des cadres de l’entreprise les observaient, certains le chronomètre en main. « Notre période d’alerte s’étend du 15 novembre au 1er juin, même si les crues surviennent plutôt en hiver. Elles peuvent surprendre mais le système d’alerte reste fiable », indique l’un d’eux. Aujourd’hui, les bassins de rétention en amont de la Capitale permettent de faire baisser le niveau de la crue.
L'article complet ( 1008 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal
Publié le 30/09/2024