Après Brest, Toulouse ou Paris, Bordeaux envisage à son tour de se doter d’un téléphérique. La concertation est lancée aujourd’hui avec deux réunions publiques programmées et trois forums participatifs étalés dans le temps jusqu’au 17 janvier.
Un téléphérique permettrait de faciliter le franchissement de la Garonne, qui est aux heures de pointe très encombré. Depuis les communes limitrophes de Cenon, Lormont, Bassens, il faut par exemple 30 à 40 minutes pour accéder au pont d’Aquitaine, le franchir, avant de se retrouver rive gauche. Le tram a certes facilité les déplacements mais le téléphérique possède des atouts supplémentaires selon ses promoteurs : rapidité du transport, franchissement des obstacles (en l’occurrence le fleuve, les voies ferrées, les nœuds routiers) et d’un important dénivelé.
Neuf tracés peu différents les uns des autres sont proposés. Ils doivent permettre, en quelque 7 minutes, d’effectuer environ deux kilomètres du parcours, depuis le pôle de la Buttinière ( coteaux de Cenon) jusqu’à la cité du Vin ( Bordeaux). Un gain de temps fort appréciable pour se jouer des difficultés et être en relation directe avec les bus et le tram. Le potentiel de transport est d’une quinzaine de milliers de voyageurs par jour.
François-Xavier POINT