En pr\u00e9sentant le 15\u202fmars les grands axes qui guideront le futur projet d\u2019entreprise de la SNCF<\/strong> attendu avant la fin juillet, Guillaume Pepy<\/strong>, le pr\u00e9sident du directoire, a expliqu\u00e9 qu\u2019une concertation allait s\u2019ouvrir en interne sur \u00ab\u202fun cadre commun d\u2019entreprise\u202f\u00bb<\/em> qui \u00ab\u202ff\u00e9d\u00e8re\u202f\u00bb<\/em>. Celui-ci devra favoriser la mont\u00e9e des comp\u00e9tences<\/strong> des salari\u00e9s (avec des investissements de l\u2019entreprise) et organiser un droit \u00e0 la mobilit\u00e9<\/strong> dans le groupe. La question de la participation<\/strong> des salari\u00e9s devra \u00eatre pos\u00e9e, \u00ab\u202fet il pourra y avoir d\u2019autres sujets\u202f\u00bb<\/em>, a ajout\u00e9 Guillaume Pepy. Tout ce qui en ressortira s\u2019appliquera \u00e0 tous les salari\u00e9s de l\u2019entreprise, ceux au statut et les autres (sous contrat). Aujourd\u2019hui, l\u2019entreprise compte 15\u2009000 contractuels. Le but, a expliqu\u00e9 le patron de la SNCF, est de rendre \u00ab\u202fplus attractif le cadre contractuel car un nouveau march\u00e9 du ferroviaire va se mettre en place et il faudra savoir retenir nos salari\u00e9s\u202f\u00bb.<\/em><\/p>\n

Reste que, dans le futur, coexisteront deux cat\u00e9gories de salari\u00e9s avec des droits distincts, le gouvernement ayant clairement indiqu\u00e9 que l\u2019embauche au statut allait dispara\u00eetre. Les agents au statut le garderont et conserveront notamment tout ce qui touche \u00e0 la garantie de l\u2019emploi et au d\u00e9roul\u00e9 de carri\u00e8re. \u00ab\u202fMais cela n\u2019emp\u00eachera pas des \u00e9volutions\u2009: par exemple sur les processus de notations\u202f\u00bb<\/em>, a pr\u00e9venu Guillaume Pepy. Pour les futurs embauch\u00e9s, \u00ab\u202fil y aura un cadre \u00e0 construire\u202f\u00bb<\/em>, a-t-il rappel\u00e9.<\/p>\n

La solution retenue est de renvoyer au niveau de l\u2019UTP<\/strong> (Union des Transports Publics) les discussions permettant de b\u00e2tir ce nouveau cadre<\/strong>. Les n\u00e9gociations devraient contribuer \u00e0 achever la convention collective du ferroviaire<\/strong> qui existe d\u00e9j\u00e0 sur plusieurs chapitres.<\/p>\n

Actuellement, des discussions sont men\u00e9es au sein de l\u2019UTP sur la classification des fili\u00e8res ferroviaires. \u00ab\u202fLa classification des fili\u00e8res vise \u00e0 d\u00e9finir des niveaux de r\u00e9mun\u00e9ration, et non pas \u00e0 d\u00e9finir des m\u00e9tiers\u202f\u00bb<\/em>, explique un des n\u00e9gociateurs. En th\u00e9orie. Car il reconna\u00eet qu\u2019il pourrait \u00eatre possible d\u2019introduire des dispositions sur les missions et donc indirectement sur la polyvalence<\/strong>. Une possibilit\u00e9 d\u00e9fendue par la SNCF qui souhaiterait depuis des ann\u00e9es pouvoir demander \u00e0 ses agents d\u2019effectuer des t\u00e2ches polyvalentes et d\u2019\u00e9largir leurs champs d\u2019interventions (ce qui lui permettrait de gagner en productivit\u00e9) mais qui fait l\u2019objet de fortes oppositions syndicales.<\/p>\n

Hasard du calendrier, le 10\u202fmars, le Journal officiel<\/em> a publi\u00e9 la liste des organisations syndicales habilit\u00e9es \u00e0 n\u00e9gocier dans la branche ferroviaire\u2009: d\u00e9sormais, il n\u2019y en a plus que cinq au lieu de sept, la CFTC et la CFE-CGC n\u2019\u00e9tant plus consid\u00e9r\u00e9es comme repr\u00e9sentatives, se situant bien en de\u00e7\u00e0 de la barre des 8\u202f% des suffrages. Une \u00e9volution qui devrait \u2013 relativement \u2013 faciliter les n\u00e9gociations au sein de l\u2019UTP, estime un membre de l\u2019organisation patronale. Rappelons que la CGT<\/strong> repr\u00e9sente 34,4 % des suffrages, suivie de l\u2019Unsa<\/strong> avec 24\u202f% des voix, de SUD-Rail<\/strong> (16,87\u202f%), de la CFDT<\/strong> (15,39\u202f%) et de FO<\/strong> (9,25\u202f%).<\/p>\n

Marie-H\u00e9l\u00e8ne Poingt<\/em><\/p>\n

 <\/p>\n

 <\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

En pr\u00e9sentant le 15\u202fmars les grands axes qui guideront le futur projet d\u2019entreprise de la SNCF attendu avant la fin juillet, Guillaume Pepy, le pr\u00e9sident du directoire, a expliqu\u00e9 qu\u2019une concertation allait s\u2019ouvrir en interne sur \u00ab\u202fun cadre commun d\u2019entreprise\u202f\u00bb qui \u00ab\u202ff\u00e9d\u00e8re\u202f\u00bb. Celui-ci devra favoriser la mont\u00e9e des comp\u00e9tences des salari\u00e9s (avec des investissements de […]<\/p>\n","protected":false},"author":19,"featured_media":204420,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"footnotes":""},"categories":[2746,2748,2749],"tags":[],"class_list":["post-204609","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-ferroviaire","category-politique","category-route"],"acf":[],"yoast_head":"\n